Aujourd’hui c’est une petite recette de sablés au chocolat que j’ai envie de partager avec vous.
J’adore les biscuits au bon goût de beurre, et j’en cuisinerai toujours. Vous pouvez d’ailleurs trouver sur le blog ma recette de cookies extrêmement délicieux et parfaitement caloriques.
Cependant, on a toujours dans son entourage quelqu’un qui présente une intolérance au gluten, une intolérance au lactose ou encore une intolérance aux œufs. On a même peut-être des vegans, parmi nos proches.
Du coup, c’est toujours pas mal d’avoir dans sa manche une petite recette qui puisse convenir à tous ces gens qui méritent comme les autres de se goinfrer de biscuits au chocolat. Et quand la recette convient à tous les régimes et modes de vie à la fois, c’est encore mieux, comme ça vous êtes sûrs de ne pas commettre d’impair !
Dans mes coups d’œil du mois de janvier, je vous parlais des sablés vegans citron bergamote dont j’avais trouvé la recette sur le blog Mango and Salt et qui m’avaient conquise. Ils m’ont tellement conquise, en fait, que depuis je n’ai de cesse d’élaborer des recettes s’inspirant de celle-ci, avec plus ou moins de succès.
Celle que je vous propose aujourd’hui est notre préférée, particulièrement goûtue et gourmande ! Le petit plus de cette recette, c’est qu’elle est très facile à réaliser, ne nécessite que très peu de matériel et s’exécute en un temps record ! Vous ne serez jamais plus pris au dépourvu quand vos amis s’inviteront à prendre le goûter chez vous.
Ingrédients pour une douzaine de sablés
- 160 g de farine de châtaigne
- 50 g de sucre de coco
- 50 g de chocolat râpé
- 40 g d’huile de coco
- 40 g d’huile de noisette
- Une pincée de bicarbonate de soude
- Une grosse pincée de sel
Si vous craignez de trop sentir le goût de la noix de coco, vous pouvez modifier le ratio huile de coco/huile de noisette. Cependant, l’huile de coco donne un fondant incomparable aux biscuits et, l’huile de noisette ayant beaucoup de goût, elle n’est pas recouverte par la coco.
Préparation
- Dans un saladier, mélangez toutes les poudres (farine, sucre, bicarbonate de soude, sel.
- Ajoutez l’huile de coco et l’huile de noisette.
- Mélangez à la main jusqu’à obtention d’une pâte homogène.
- Ajoutez le chocolat râpé ou en copeaux et mélangez à nouveau jusqu’à ce qu’il soit bien réparti dans la pâte.
- Faites de votre pâte un boudin de trois ou quatre centimètres de diamètre, le plus régulier possible, enveloppez-le dans du film alimentaire et placez-le au congélateur pour 10 minutes.
- Préchauffez votre four à 200°C.
- Sortez votre pâte du congélateur, elle doit avoir légèrement durci, mais pas trop.
- Déroulez le film plastique et, à l’aide d’un bon couteau, découpez votre boudin en tranches de 5 millimètres d’épaisseur. Répartissez les tranches sur une plaque allant au four recouverte depapier sulfurisé.
- Enfournez pendant 10 minutes.
Il est pas beau mon boudin ?
Vous n’avez plus qu’à laisser refroidir les biscuits quelques minutes et à les déguster.
Bon appétit !
Focus sur le sucre de coco
Le sucre de coco est produit grâce à la chauffe de la sève de la fleur du cocotier jusqu’à évaporation complète de l’eau.
Il a l’apparence, l’odeur et le goût du sucre de canne complet. Je rassure tout de suite les inquiets, il n’a absolument aucun goût de coco, puisqu’il n’a rien à voir avec la noix.
Cependant, son indice glycémique, à savoir la rapidité avec laquelle il sera dégradé par l’organisme, serait presque deux fois moins élevé que celui du sucre de canne, ce qui représente une excellente nouvelle pour les diabétiques et les gourmands ! J’ai découvert récemment que ce chiffre était contesté, car l’étude qui l’a fourni a été effectuée par le ministère de l’agriculture des Philippines, qui a tout intérêt à promouvoir les produits issus de la coco. Je ne sais que penser de cette idée, si vous avez des informations plus précises je suis preneuse.
Quoi qu’il en soit, le sucre de coco a bien d’autres avantages : il est considéré comme le sucre le plus durable, car le cocotier nécessite peu de ressources pour sa culture, peu de produits chimiques également, et son rendement à l’hectare est bien supérieur à celui de la canne à sucre. Par ailleurs, la plante productrice, le cocotier en l’occurrence, n’est pas détruite au cours du processus, puisqu’on se contente d’en recueillir la sève.
Le sucre de coco est également riche en de nombreux nutriments, une bonne façon de culpabiliser un peu moins quand on mange sucré !
Pour finir, et bien que je n’aie trouvé aucun chiffre à ce sujet, je lui trouve un pouvoir sucrant supérieur au sucre de canne complet. Mon palais seul ayant été l’outil de cette mesure, elle reste tout à fait contestable, mais le fait est que je mets presque moitié moins de sucre de coco que de sucre de canne dans la même recette pour obtenir un goût identique.
Je terminerai en ajoutant que, comme le sucre de canne complet, le goût du sucre de coco est renversant à mon humble avis, avec son petit parfum caramélisé et que si on ne le retrouve que très très faiblement voire pas du tout dans les pâtisseries, dans un yaourt c’est un pur bonheur.
Attention, cela reste du sucre. Evitez de manger trop sucré, trop salé, faites du sport, tout ça reste valable. C’est juste une alternative intéressante pour obtenir le même résultat qu’avec du sucre de canne avec un petit peu moins de dommages pour la santé et un petit peu plus d’avantages.