Le soin des cheveux de A à Z en mode slow

Bonjour à toutes, bonjour à tous,
C’est pas souvent que je vous dis bonjour sur le blog, je me suis dit, allez, soyons fous. Si vous fouillez un peu dans les méandres des archives de ma dimension, fouille archéologiquement passionnante au demeurant, vous trouverez pléthore d’articles causant du soin des cheveux, du shampoing au brossage en passant par leur hydratation et leur nourrissage. Tiens, Word ne me reprend pas sur nourrissage ? Le Larousse me dit : action ou manière de nourrir des bestiaux. Ouais, ok, ça marche, je vous donne donc plein de conseils sur l’art et la manière de nourrir les bestiaux.
Bref, avant de partir trop loin dans mes digressions, je me suis dit que vous faire une petite compilation, synthétique si on peut encore l’espérer possible, de toutes ces astuces et conseils, serait une très bonne idée. Bon, en vrai, ça risque d’être long. Mais je vous encourage plutôt à considérer cet article comme une encyclopédie (rien que ça) à laquelle vous pourrez vous référer en cas de besoin, plutôt que comme un article classique à vous farcir d’un coup d’un seul.
Rien donc de très nouveau dans cet article, mais un bon moyen de retrouver en un seul endroit tout ce qui concerne le soin des cheveux en mode Slow Cosmétique, ce qui signifie pour les petits nouveaux, que je salue au passage, de façon saine, écologique, intelligente et raisonnable.
Certains de mes conseils, vous le verrez, s’adressent un peu plus aux cheveux longs, normal, j’ai moi-même les cheveux longs et un peu d’égocentrisme n’a jamais fait de mal. Mais non, voyons, c’est juste que les cheveux longs ont souvent besoin de davantage de soins, mais dites-vous bien que tout ce qui vaut pour eux vaut aussi pour des cheveux plus courts.

Les infos de base

1. Les cheveux ne sont pas vivants

Toutes mes condoléances. Les cheveux, c’est de la kératine, la même matière que les ongles. S’ils poussent, c’est parce que leur matière est produite par des bulbes pileux du cuir chevelu. Cependant, en eux-mêmes, ils ne sont pas de la matière organique. Ça signifie, en bref, que s’ils sont trop abîmés, on ne va pas pouvoir les réparer.
La première chose importante à faire régulièrement pour avoir de beaux cheveux, c’est donc de les couper, enlever les extrémités qui s’abîment pour leur permettre de se renouveler. De plus, couper les pointes des cheveux en retire du poids, cela soulage donc les bulbes pileux qui auront tendance à accélérer la pousse ensuite.
Cependant, ce n’est pas parce que les cheveux sont des choses sans vie qu’on ne peut pas en prendre soin. Comme le bois, les cheveux se nourrissent. Cela les rend plus souples, moins cassants, plus brillants. De même, les cheveux s’hydratent. Légèrement poreux, le fait de leur apporter de l’eau les rend plus épais, plus souples et plus rebondis.

2. De l’importance de soigner le cuir chevelu

On vient de le voir, le fait d’avoir des cheveux en bonne santé et qui poussent nécessite donc surtout d’avoir un cuir chevelu en bonne santé. Un cuir chevelu irrité, en souffrance, ce sont des bulbes pileux moins performants et donc des cheveux moins jolis. Figurez-vous que le cuir chevelu, c’est de la peau. On va donc en prendre soin comme on le ferait pour la peau.
On va l’hydrater, le nourrir, l’apaiser s’il est sujet aux irritations, réguler son sébum, ce qui règlera les problèmes de cheveux gras et en activer la microcirculation sanguine, pour lui garantir de rester sain.
Comme pour le visage, les soins qui vont absorber l’excès de sébum, par exemple, sont à proscrire, car ils risquent d’encourager, à long terme, une surproduction encore plus importante. On va plutôt apporter au cuir chevelu un ingrédient proche de la composition du sébum, pour encourager la peau à en produire moins. Par ailleurs, cet ingrédient, généralement une huile végétale comme le jojoba, va renforcer le ciment intercellulaire de l’épiderme et donc à terme le rendre plus sain et résistant aux agressions, donc avec moins de besoins de regraisser pour se protéger.

3. Le PH

Le PH est la mesure de l’acidité d’un milieu. 7, c’est neutre, en-dessous, c’est acide, au-dessus, c’est basique, le contraire d’acide, quoi.
Pour nos cheveux, on va toujours privilégier des produits légèrement acides. Pas trop, ne vous inquiétez pas. D’une part, on prend soin de la peau du crâne, on a dit, et le film hydrolipidique de la peau a toujours un PH légèrement acide, ce qui maintient son microbiote et donc sa protection. Le respecter nous assure un cuir chevelu sain. Par ailleurs, le cheveu est constitué de petites écailles superposées, visualisez les tuiles d’un toit, pour vous faire une idée. Si vous utilisez un produit acide, ces écailles vont se refermer, donc le cheveu devient plus lisse, plus brillant, est mieux protégé des agressions et ne s’accroche pas avec ses voisins (autrement dit ne s’emmêle pas). Donc, n’en déplaise à toutes les jolies histoires qu’on vous raconte sur les shampoings au PH neutre, je vous conseille plutôt de vous orienter vers des produits légèrement acides ou de terminer votre shampoing par un rinçage au vinaigre, on y reviendra.

4. Comment faire en sorte que les cheveux regraissent moins vite ?

Tout simplement, en les laissant regraisser. Eh oui : plus vous laisserez vos cheveux en paix pendant longtemps entre deux shampoings, moins ils regraisseront après le suivant, pour la même raison que je vous ai exprimée plus tôt : si vous laissez la production de sébum se réguler toute seule sans en enlever en permanence avec vos shampoings, le cuir chevelu ne se sentira pas obligé d’en produire davantage en permanence. Donc, de temps à autre, quand vous êtes en vacances, quand vous pouvez, faites ce que les gens un peu prout prout appellent une cure de sébum, arrêtez les shampoings pendant une, deux, trois semaines si vous pouvez, et brossez régulièrement votre crinière, si vous en avez une, avec une brosse en poil ou en bois, pour répartir le sébum des racines jusqu’aux pointes.

Laver ses cheveux

Maintenant qu’on a expliqué le pourquoi du comment, on va aller plus vite, je vous le promets.
Avoir de beaux cheveux propres, qui ne regraissent pas trop vite, en utilisant des nettoyants naturels et qui ne polluent pas le milieu aquatique, c’est possible de mille façons. Je vous présente brièvement quelques possibilités, vous verrez que rien n’est jamais parfait.

Le shampoing liquide

Il est facile à utiliser, il mousse un peu plus, on en a l’habitude, et en plus, parmi les shampoings qui utilisent des tensioactifs (les ingrédients qui lavent et font mousser), il est le seul à ne contenir, si on le choisit bien, que des tensioactifs totalement sans danger ni pour la santé, ni pour la planète à aucun des stades de sa fabrication et de son utilisation.
Cependant, il a besoin d’un contenant, qu’il faudra jeter, au mieux recyclable, mais le recyclage reste énergivore.
Je vous conseille vivement de le choisir riche en actifs, et notamment contenant un ingrédient nourrissant (une huile végétale pure et non hydrogénée ou estérifiée) et un ingrédient hydratant (aloe vera, glycérine, miel…). Cela vous permet au maximum de vous abstenir de tout autre soin pour vos cheveux, et moins on utilise de produits, plus c’est facile, économique et respectueux pour notre environnement.
Voici quelques références de très bons shampoings liquides que vous pouvez acheter les yeux fermés :

• Les trois shampoings de la marque Transparence Cosmétique,
• Tous les shampoings de la marque Holi Cosmétiques, particulièrement Slow et riches en actifs, mais hélas particulièrement chers aussi,
• Les deux shampoings de la marque Alepia, attention les autres shampoings proposés sont des no-poo qui conviendront à très peu de monde, on en reparle plus tard ; soit celui à l’argan, soit celui au shikakai, toutefois déconseillé aux cheveux colorés.

L’autre possibilité, c’est de fabriquer votre shampoing liquide vous-même. Voici un article où je vous explique tout, la recette, sauf ingrédients particuliers, ne nécessite aucune chauffe, seulement de mélanger les ingrédients dans un certain ordre, une bonne idée pour se lancer en cosmétique maison.
Si le shampoing liquide maison a l’avantage de régler le problème du contenant, vous utiliserez toujours le même, il pose cependant celui des nombreux ingrédients dont vous aurez besoin, qui ont eux-mêmes des contenants. Ah, vous y aviez pas pensé à ça.
Cependant, il a l’avantage d’être totalement adaptable à vos besoins, à votre type de cheveux, à vos goûts olfactifs, ce qui est extrêmement intéressant.

Le shampoing solide

Le shampoing solide a le super avantage d’être zéro déchet. Il est aussi très pratique à transporter partout. Il est également plus concentré en actifs, forcément, puisqu’un shampoing liquide contient avant tout de l’eau, alors qu’un shampoing solide n’en contient pas du tout, il est donc très chouette pour les cheveux et le cuir chevelu. Pour cette même raison, l’absence d’eau, il ne contient pas de conservateurs, qui sont souvent des agents problématiques tant pour la santé que pour l’environnement.
Cependant, il a l’inconvénient, pour pouvoir être solide, de contenir davantage de tensioactif (toujours l’ingrédient lavant, mais également un peu agressif), ce qui le rend plus irritant qu’un shampoing liquide. Il est donc de base déconseillé aux cuirs chevelus sensibles, et de façon générale je vous conseille de toujours l’alterner avec autre chose. Par ailleurs, le tensioactif utilisé dans les shampoings solides les plus slow pose cependant problème, car il n’est pas dénué de controverses, en particulier au sujet des problèmes sanitaires et environnementaux qu’il engendre au cours de sa fabrication. Je vous en parle en détails dans cet article.
Il n’est donc ni mieux, ni moins bien qu’un shampoing liquide, c’est à vous de faire un choix.
Voici une petite sélection de shampoings solides que je vous recommande à 100% :

• Tous les shampoings de la marque Druydès, très belle compo très complète ; gros coup de cœur pour mes cheveux longs et fins pour le shampoing douceur ;
• Tous les shampoings de la marque l’Orée des Savons, qui ont l’avantage de mousser particulièrement beaucoup et d’avoir une composition réduite en tensioactif ; là aussi gros coup de cœur sur le shampoing cheveux normaux ;
• Tous les shampoings de la marque Pachamamaï, compo un peu moins épurée et produits un peu plus chers, mais vraiment adaptés et efficaces pour chaque type de cheveux.

L’alternative, c’est de fabriquer son shampoing solide. Toujours pareil, le gros avantage c’est une totale personnalisation du produit et, avec ma recette alternative avec moins de tensioactif, on arrive à quelque chose de très très doux. Comparé au shampoing liquide maison, celui-ci ne nécessite que très peu d’ingrédients. La recette demande une chauffe, mais par contre elle est beaucoup plus simple, tout se mélange sans ordre et il y a très peu de manipulations à faire. Retrouvez par ici mon article détaillé sur comment s’y prendre.

Le savon shampoing

Le savon shampoing, c’est un savon saponifié à froid que l’on utilisera sur ses cheveux. La saponification à froid, c’est une réaction entre des huiles végétales et de la soude, qui produit du savon et de la glycérine. Les shampoings saponifiés à froid contiennent donc naturellement et de l’huile végétale et de la glycérine, ils sont donc nourrissants et hydratants.
Par ailleurs le savon shampoing est totalement biodégradable et très sain, sans aucune controverse ni à sa fabrication, ni à son utilisation. Il est, bien sûr, aussi zéro déchet et sans conservateurs.
Cependant, son gros inconvénient est son PH basique qui, rappelez-vous, ne convient ni au cuir chevelu, ni aux cheveux. S’il conviendra bien à des cheveux cours, ce type de shampoing sera dans la majorité des cas une catastrophe pour les cheveux longs qu’il rendra poisseux et emmêlera.
Cependant, si vous n’avez jamais testé, c’est à essayer. Certaines personnes sont ravies de ce type de shampoing et ne reviendraient pour rien au monde à autre chose.
L’astuce indispensable pour utiliser ce type de shampoing, quoi qu’il en soit, est de terminer sa douche par une eau de rinçage au vinaigre, nous y viendrons un peu plus loin dans ce très court article, pour rétablir un PH acide aux cheveux.
Je n’ai aucune référence particulière à vous conseiller, étant donné que ce type de shampoing ne me convient absolument pas, mais vous en trouverez des dizaines sur la boutique de la Slow Cosmétique. Si vous avez les cheveux longs, privilégiez un shampoing contenant des ingrédients démêlants tels que la guimauve et si vous avez les cheveux fins, évitez tous les shampoings dont le surgraissage est fait à l’huile de coco ou au beurre de karité.
Notez aussi que ce type de shampoing semble beaucoup mieux convenir aux cheveux frisés et crépus.

Le no-poo

Le no-poo, c’est tout simplement, ne plus utiliser de shampoing. Il existe dans la nature des plantes qui ont un pouvoir détergent, c’est-à-dire qui sont naturellement lavantes, parce qu’elles contiennent des saponines ou autres molécules semblables. Parmi elles, on compte notamment le shikakai ou le sidr. Il existe aussi des argiles qui ont un pouvoir absorbant important et qui vont donc nettoyer la chevelure (argiles de toutes couleurs, rhassoul).
C’est évidemment une méthode intéressante car elle n’utilise aucun tensioactif, uniquement des produits bruts, il n’y a donc aucun risque pour l’environnement ni pour la santé. Cette méthode permet de préparer des shampoings minute, dans un bol, en constituant une pâte avec différentes poudres lavantes et de soin, de l’eau ainsi que des ajouts si on le souhaite, un peu d’huile végétale pour nourrir, de gel d’aloe vera pour hydrater et d’huiles essentielles pour leurs propriétés. Le no-poo est probablement le meilleur moyen d’espacer les shampoings, avec des résultats assez bleuffants.
Cependant, pour avoir testé, le no-poo n’est pas extrêmement pratique, à étaler, à rincer, il peut parfois être salissant. Il nécessite de nombreux tests avant de trouver ce qui convient parfaitement à nos cheveux, du coup le côté zéro déchet on le perd franchement, si on achète 10 sachets de poudre différents. Il ne convient pas à tous les types de cheveux non plus et nécessite une certaine organisation et patience, que je n’ai personnellement pas forcément.
Il s’agit malgré tout d’une alternative très intéressante, si vous voulez vous lancer, je vous recommande d’abord cet article de My Slow Life qui nous raconte en toute simplicité le cheminement de la rédactrice vers le no-poo et sa routine actuelle ; puis vous pourrez par exemple jeter un œil à cet article du blog Beauté Bien-être qui nous donne plusieurs petites recettes faciles avec des poudres lavantes. Mais vous trouverez beaucoup d’autres recettes et conseils sur le net.
Bien sûr, comme pour les savons shampoing, le no-poo n’étant pas acide nécessitera une eau de rinçage au vinaigre après chaque utilisation.

Nourrir, hydrater, démêler, les histoires de masque et d’après-shampoing

Normalement, si vous avez bien choisi votre shampoing, quel que soit le produit utilisé, vous n’êtes pas sensé avoir besoin de grand-chose d’autre. Cependant, il convient parfois de nourrir et d’hydrater ses cheveux un peu plus en profondeur, ou de se donner un petit coup de pousse au démêlage et à la mise en forme.

Un masque pour nourrir et hydrater

Une à deux fois par mois, vous pouvez laisser poser sur vos cheveux un masque hydratant et nourrissant avant votre ou vos shampoings. On pose entre un quart d’heure pour les plus pressés et deux heures pour les plus motivés, sur cheveux humides ou secs selon le type de produit et vos sensations préférées, puis on rince et on se shampouine normalement.

Le plus simple, c’est de le faire maison, ça prend trois secondes et ça ne coûte rien. Je vous donne ma recette de masque sur le blog, ainsi qu’une version à la banane que j’adore. Pour des cheveux ultra secs, on peut remplacer la banane par un avocat.
Je n’ai pas trouvé beaucoup d’alternatives toutes prêtes qui vaillent vraiment le coup, qui soient vraiment slow, mais faciles à rincer, à la fois nourrissantes et hydratantes.
Je vous recommande toutefois très vivement le masque de la marque Ayda Cosmetics pour un masque liquide, et l’après-shampoing de la marque l’Orée des Savons, que je trouve dix fois plus intéressant utilisé en masque avant-shampoing, pour un masque solide.

Un après-shampoing ?

A mon sens, l’après-shampoing, c’est the produit vraiment inutile et donc pas très slow si vous souhaitez réduire les produits dans votre salle de bain. En effet, si vous avez un bon shampoing ou no-poo et faites de temps en temps un masque, de quoi d’autre auriez-vous besoin ? L’après-shampoing, c’est en fait comme un shampoing, un produit qui se rince mais contient juste plus d’actifs. Autant utiliser directement un shampoing plus riche en ces actifs dont vous avez besoin.
Et le démêlage, alors, et la discipline des cheveux ? On fait comment sans après-shampoing ?
La première chose, c’est l’eau de rinçage au vinaigre, pour rétablir un PH acide aux cheveux. Indispensable si vous utilisez un shampoing solide, mais encore plus un savon-shampoing ou un no-poo, il est malgré tout intéressant de pratiquer ce geste une à deux fois par mois si vous utilisez un shampoing liquide. L’eau de rinçage au vinaigre, dont voici la recette et le mode d’emploi, va retirer le calcaire apporté parfois par l’eau de la douche, resserrer les cuticules des cheveux et donc les rendre plus lisses, plus brillants, et plus faciles à démêler.
Si ça ne suffit pas, on utilisera tout simplement des produits sans rinçage, qui donc apporteront toutes leurs propriétés aux cheveux sans se faire rincer derrière.

Les soins sans rinçage

Pour démêler, donner du volume, hydrater :
L’idéal ce sont des lotions ou sprays sans huile, non gras, contenant des ingrédients naturels gainants, comme l’avoine ou la guimauve, et ou hydratant, comme l’aloe vera.
Le top, c’est de le faire vous-mêmes, comme ça vous choisissez exactement ce dont vous avez besoin et c’est une recette simplissime. Découvrez ma recette de spray capillaire à la carte.
Sinon, je peux vous conseiller sans hésiter la lotion capillaire de la marque Soin de Soi, très hydratante, ou plus démêlant, le spray sans rinçage d’Ibbeo Cosmétiques.

Pour coiffer :
Donner un peu de volume à vos cheveux platissimes, bien définir vos belles boucles ? Il sera alors intéressant d’utiliser un soin plus gras, que vous pourrez également utiliser entre deux shampoings pour nourrir vos pointes. Quelques gouttes d’huile végétale, comme la coco, peuvent fonctionner, mais pour un soin complet, très efficace, pénétrant et à l’odeur divine, je vous conseille très vivement la crème coiffante de la marque Holi.

Sécher les cheveux

Le top, c’est le séchage à l’air libre. C’est très écologique, économique et ça n’abîme pas les cheveux.
Seulement, souvent, parce que l’on doit sortir en plein hiver juste après la douche, parce que sans sèche-cheveux, nos cheveux se mettent à ressembler à une barbe à papa ingérable ou parce qu’ils mettent juste mille ans à sécher, on a besoin de donner un petit coup de pouce à l’air libre.

Une serviette plus efficace que les autres

Les serviettes en bambou sont très intéressantes parce que très absorbantes. Elles sèchent davantage les cheveux que les autres serviettes, plus efficacement et sans avoir besoin de les frotter, donc de les abîmer, pendant des heures. Pour les plus chanceux, ce type de serviettes permet parfois de s’abstenir totalement du sèche-cheveux. Pour les autres, elles permettent tout de même d’en limiter l’utilisation. On peut en trouver ailleurs, mais j’aime beaucoup celles de la marque les Tendances d’Emma, qui sont super pratiques pour fixer les cheveux longs sur la tête. Je vous raconte tout à leur sujet dans cet article.

Le sèche-cheveux

Parfois, et c’est souvent mon cas, il est difficile de s’en passer. Sans lui, mes cheveux sont tout plats et sans forme.
Pour un séchage optimal des cheveux :

• Evitez de régler votre sèche-cheveux sur la chaleur maximale, la médium est très suffisante et ce sera mieux et pour vos cheveux, et pour l’économie d’électricité ;
• Evitez de coller le sèche-cheveux à votre crâne ou à vos cheveux, séchez toujours à une dizaine de centimètres de distance ;
• Cheveux ayant besoin de volume, séchez-les toujours tête en bas, ça les décolle du crâne et leur en donne naturellement.

Le petit plus : le diffuseur. J’ai mis 36 ans (c’est mon âge actuel) à comprendre à quoi servait cet objet, et encore un peu plus à en connaître le nom.
Le diffuseur, c’est cette espèce de bol rempli de grands picots qui peut se fixer à la place de l’embout classique de votre sèche-cheveux. Aujourd’hui, j’ai découvert comment s’en servir et c’est absolument miraculeux, que vous ayez de belles boucles et souhaitez bien les définir ou des cheveux fins et sans volume comme les miens que vous aimeriez bien gonflouiller un peu. Dans les deux cas, le protocole est le même :

1. Mettez-vous tête en bas.
2. Prenez une grosse mèche de vos cheveux et posez la pointe dans le diffuseur, celui-ci étant en-dessous de votre tête. Pour les mèches des côtés, vous pouvez incliner la tête de côté.
3. Faites des mouvements de bas en haut avec le sèche-cheveux, pour froisser les mèches à l’intérieur du diffuseur.
4. Vous pouvez ensuite coller les picots du diffuseur contre le cuir chevelu et délicatement soulever les cheveux pour les décoller du crâne et faire passer de l’air dessous.
5. Terminez à l’air froid sur toute la chevelure.

Si vous avez préalablement mis un peu de la crème coiffante Holi que je vous ai conseillée, le résultat est encore plus impressionnant.
Outre sa capacité à donner de belles ondulations aux cheveux raides et à bien définir les boucles des cheveux bouclés, cet objet a un intérêt supplémentaire : il diffuse beaucoup plus l’air chaud, il s’appelle diffuseur hein, je ne me suis pas trop creusé la soupière pour vous le sortir cet argument-là, mais ça veut surtout dire que la chaleur est moins agressive pour vos cheveux puisqu’elle n’arrive pas toute au même endroit en un seul jet d’air chaud.

Brosser les cheveux

Principalement pour les cheveux longs, il est important de se brosser les cheveux, ce même pour la régulation du sébum. Mais pas n’importe comment et pas trop souvent, pour ne pas les fragiliser.
Utiliser des matières naturelles, bois, corne ou poil, permet une meilleure affinité avec le cheveux et, principalement dans le cas du bois, une meilleure répartition du sébum des racines jusqu’aux pointes.
Je vous raconte tout ça dans cet article, un peu ancien certes et qui n’évoque pas mes nouvelles astuces séchage, mais toujours d’actualité.

Quels ingrédients pour mes cheveux ?

Si vous décidez de faire vos tambouilles vous-mêmes, peut-être juste un masque, ou carrément un shampoing, vous aimerez savoir quelles sont les meilleures huiles végétales et essentielles, les meilleurs hydrolats, les meilleures poudres pour vos cheveux.
Rien d’exhaustif par ici, mais quelques liens utiles :

• Quelle huile essentielle pour mes cheveux ?
• Quelle huile végétale pour mes cheveux ?
• Quel hydrolat pour mes cheveux ?
• Infusions et autres hydrolats intéressants
• Quelles poudres pour mes cheveux ?

Pfiou, j’ai fini ! J’espère que malgré la longueur inacceptable de cet article, vous y trouverez de l’aide, des réponses à vos questions et un petit guide dans vos choix.
Quant au reste, tout ce que je n’ai pas écrit ici, c’est souvent vous lecteurs qui me l’enseignez quand vous m’écrivez. Alors, n’hésitez pas, lâchez-vous dans les commentaires et racontez-nous vos conseils, vos astuces à vous pour un soin plus slow des cheveux. A tout bientôt !