Mais qui est Flo ?
Flo, c’est pour Florie, un joli prénom que ma maman a déniché dans le livre la chambre des dames, de Jeanne Bourin, un très très bon livre d’ailleurs si vous aimez les romans historiques.
Je suis née à Avignon en 1985, je vous laisse faire le calcul. Mon frère m’ayant précédée de deux ans, mes parents n’ont pas trop tardé à comprendre que j’avais la même maladie génétique que lui, une rétinite pigmentaire. Contrairement à la plupart de ses consoeurs, notre rétinite pigmentaire n’est pas évolutive, ou presque. Pour faire simple, je n’y voyais pratiquement rien à ma naissance, et je n’y vois toujours pratiquement rien. Je distingue les formes globales, sans aucun détail ; je différencie à peu près les couleurs, même si je les confonds très souvent. En gros, je vis dans un flou artistique qui rend mes yeux pour ainsi dire inutiles.
J’ai eu des parents merveilleux, qui m’ont toujours poussée à avancer, qui m’ont enseigné que tout était possible, si j’avais conscience de mes limites et que je me donnais les bons moyens. Jamais surprotégée, jamais abandonnée, je leur dois à peu près tout ce que je suis aujourd’hui et je les en remercie.
Aimant la musique, cherchant un métier tourné vers les autres, je suis devenue musicothérapeute, une sorte de psychothérapeute qui utilise la musique pour aider les gens à s’exprimer, à se sentir mieux et à avancer, soit en l’écoutant, soit en la jouant.
Pour le reste, j’aime chanter, jouer du piano, écrire (mais ça vous l’aurez vite remarqué), rire et expérimenter toutes les merveilles que la vie a à offrir.
Je me suis très tôt découvert une passion pour les odeurs, les parfums, les goûts, ce qui m’a poussée à faire des stages en parfumerie, une formation en eunologie, mais aussi à apprécier la cuisine et les expériences culinaires en tout genre.Lorsque j’ai rencontré monsieur Flo, mon mari, j’ai aussi fait la connaissance de l’univers de la vape, la cigarette électronique. J’y ai immédiatement vu une nouvelle façon de jouer avec les arômes, de faire des créations olfactives, tout en m’investissant pour une cause qui me tient à cœur, celle de la santé et de la vie, tout simplement. Mais je vous parlerai de tout cela dans un autre article, sinon, on ne va pas s’en sortir. Voilà en tout cas comment je me suis mis à la fabrication d’e-liquides.
Et puis, encore un peu plus tard, le petit monstre qu’est ma curiosité et mon désir insatiable de découverte a trouvé un nouvel aliment prodigieusement appétissant : l’aromathérapie et la slow cosmétique. Tous ces machins, à base de plantes, huiles végétales, huiles essentielles, hydrolats, qui permettent de se soigner, de prendre soin de sa peau, de ses cheveux, de son corps… Quand j’ai découvert la différence de prix entre les bons produits du commerce et ce genre de choses, quand j’ai aussi découvert la différence d’efficacité entre les deux, quand j’ai réalisé à quel point cette approche comblait mon attrait tant pour les odeurs que pour les mixtures en tout genre, j’ai été saisie d’un mouvement de folie exploratrice et créatrice qui ne m’a pas encore quittée aujourd’hui.
Convaincue que je n’avais pas le droit de publier sur internet des informations sans réelles connaissances, j’ai suivi en 2017 une formation en aromathérapie et suis aujourd’hui diplômée conseillère en aromathérapie. J’ai donc une légitimité à vous parler des huiles essentielles et pourrai si vous en avez besoin apporter une réponse professionnelle à vos questions.
La genèse du blog
Quelque temps plus tard, j’ai réalisé que mon ordinateur était rempli de petits fichiers .txt où je notais mes idées, les résultats de mes tests, mes petites recettes… Et je me suis dit que, même si je faisais déjà partager mes expériences à mes amis, c’était dommage que je ne les livre pas plus largement à tous les gens qui pouvaient en avoir besoin ou y trouver un intérêt.
C’est ainsi qu’a germé l’idée du blog. Au début, elle a surtout été source d’angoisse. Attends, me disais-je avec la grosse voix que je prends pour me rabrouer, les gens, sur internet, la seule chose qu’ils regardent, ce sont les images. Pour toi, les images, ça va être une source de stress permanente, il va falloir trouver comment illustrer, tu ne pourras pas vérifier ce que tu publies, mais si tu n’en publies pas du tout, personne ne va te lire… Etre dépendante en permanence d’un voyant, c’était hors de question pour moi, beaucoup trop contraignant. Ces considérations m’ont longtemps freinée.
Et puis, j’ai fini par me dire, osef ! Non mais là c’est parce que j’ai compris il y a une semaine qu’osef, ça voulait dire on s’en fout, il fallait donc absolument que je le glisse quelque part. Osef, donc, ce qui t’intéresse, c’est de partager des choses qui te tiennent à coeur, avec ta façon à toi de les partager et tes limites à toi. Alors, vas-y. Montre-leur que même un blog avec très peu d’images, parfois pas du tout, ça peut vraiment être intéressant. Ne cherche pas à entrer dans leur jeu, entraîne-les dans ta dimension à toi.
Voilà donc qui je suis et le comment du pourquoi de ce site. Je ne vous promets pas que mes articles seront toujours agréables à regarder. Je ne vous promets pas qu’un jour ou l’autre, je ne publierai pas une photo à l’envers… Là, je toucherais sans doute le fond, mais vous serez là pour me le dire ! Ce que je peux vous promettre en revanche, c’est d’avoir toujours quelque chose à partager, d’être toujours à l’écoute de vos commentaires et de ce que vous, vous aurez à me raconter, c’est enfin d’essayer de vous entraîner dans une aventure que nous vivrons ensemble.
Pourquoi Dimension Flo ?
Bon, d’abord, parce que c’est une référence, qui ne fait triper que moi, à un synthétiseur virtuel utilisé dans un logiciel de montage musical, qui s’appelle Dimension Pro.
Mais je n’ai pas choisi le terme dimension au hasard. Une dimension, c’est une perspective, avec bien entendu ce double sens à la fois visuel et intellectuel. Une perspective, c’est une façon de voir, une façon d’appréhender les choses.
Ici, je vous propose, à vous qui avez des yeux qui fonctionnent, de découvrir une autre dimension de ce que vous connaissez, je vous propose de voir autrement.
Mais je m’adresse à vous aussi, qui comme moi êtes privés de la vue et qui trouverez peut-être ici des astuces, des idées pour faire tout un tas de petites choses en toute simplicité.
Je propose ici que l’on échange, que chacun puisse apporter son expérience, que chaque différence devienne un atout pour les autres et que nous puissions mutuellement nous en faire profiter.
L’image est si omniprésente et indispensable sur le net que c’est un vrai défi pour moi de vous annoncer qu’ici, elle n’aura aucune importance. Pourtant, si vous acceptez de vous laisser aller à une expérience différente dans mon nid douillet, je suis certaine que nous aurons beaucoup de belles surprises à découvrir ensemble.
Si vous êtes partant pour tenter l’expérience, je vous souhaite la bienvenue dans un monde où l’image n’est plus une fin en soi, mais un simple médiateur, où c’est une aveugle qui prendra elle-même une partie des photos, sans en voir le résultat. Je vous souhaite la bienvenue dans un monde où les odeurs, les goûts, les sons deviennent des panoramas, des visions, des clichés qui illustrent autrement, mais aussi bien que ce que vos yeux vous proposent chaque jour. Si vous êtes curieux, si vous aimez la différence, je vous souhaite la bienvenue dans ma dimension.
Quelques remerciements
Je souhaite remercier en tout premier lieu mon mari, le fameux monsieur Flo, qui me soutient depuis les tous premiers instants dans ce joli projet de blog et m’a toujours encouragée, m’a toujours fait confiance et mise en valeur.
Merci aussi à mes amis, ceux et celles qui m’ont lu et fait des commentaires constructifs qui m’ont aidée à m’améliorer, ceux qui ont participé à mes premiers concours pour m’épargner un grand moment de solitude, ceux qui ont été les premiers à me suivre et à croire en mes idées jusqu’à les appliquer chez eux !
Un grand merci à Sandrine, ma photographe amateur mais non moins efficace qui est toujours au rendez-vous quand j’ai besoin d’illustrer un minimum un article.
Et merci aussi à ma maman, qui me lit régulièrement, qui me signale systématiquement les quelques coquilles qui se glissent parfois dans mes articles malgré mes relectures, qui m’a aussi servi de photographe plusieurs fois, mais aussi de critique acérée lorsque j’ai testé des produits de maquillage notamment.