Dans mes coups d’œil du mois de septembre, je vais vous parler savon de Marseille et d’Alep, shampoing, système de filtration de l’eau, musique et jeu de société. Un sacré programme !
La marque Alepia
Je vous ai déjà parlé de cette super marque et boutique dans mon article sur l’entretien de la maison et du linge au naturel.
Comme je l’explique dans l’article susmentionné, j’ai choisi de m’orienter vers cette marque lorsque je cherchais du savon de Marseille pour l’entretien de ma maison.
En effet, le savon de Marseille de tradition, fabriqué uniquement à base d’huile d’olive et de soude, cuit au chaudron et séché durant des mois, est très difficile à trouver dans le commerce. Souvent, ceux qu’on trouve contiennent de l’huile de copra, de palme, de la glycérine et parfois même d’autres additifs. Leu5r procédé de fabrication est souvent accéléré, vous comprenez, c’est économique.
Alepia propose du savon de Marseille fabriqué dans le plus pur respect de la tradition, mais est surtout réputée pour ses savons d’Alep, fabriqués par un authentique artisan savonnier syrien.
A gauche, un savon de Marseille, à droite, un savon d’Alep.
La différence entre le savon de Marseille et le savon d’Alep tient à la présence dans le second d’huile de baie de laurier, en plus ou moins grande proportion. Si le savon de Marseille est très utile pour détacher, faire de la lessive, le savon d’Alep pourra être utilisé de la même façon mais il est également réputé pour ses vertus apaisantes et aseptisantes sur la peau. Je conseille malgré tout aux peaux sèches et sensibles de se tourner de préférence vers des savons surgras en saponification à froid, qui seront plus nourrissants.
D’un point de vue très personnel, je préfère l’odeur du savon d’Alep à celle du savon de Marseille, je la trouve plus douce.
Chez Alepia, vous trouverez donc d’authentiques savons de Marseille et d’authentiques savons d’Alep, avec toutes les proportions de baie de laurier dont vous pouvez rêver, de 5 à 40%. Mais vous trouverez aussi tout un tas de produits à base de savon d’Alep ou de Marseille : gels douches, shampoings, après-shampoings, savons parfumés… Sans parler d’un certain nombre d’accessoires pour la beauté ou la maison, mais aussi une gamme de produits à base d’huile d’argan.
Pour moi cette boutique est une petite mine à trésors, proposant beaucoup de choix à base de peu d’ingrédients, une bonne façon de s’orienter vers une démarche slow cosmétique en somme.
Le shampoing bio au shikakai et à l’argan
Je cherchais sans aucun succès depuis un moment un shampoing liquide répondant à mes critères d’exigence tant sur la composition que sur l’effet sur mes cheveux, à un prix raisonnable. Si je fabrique mes shampoings, j’aime malgré tout avoir une alternative au cas où je n’aie pas le temps ou la possibilité de tambouiller.
Sur le site de la slow cosmétique, les shampoings sont globalement à des prix absolument irritants pour mon porte-monnaie et, maintenant que je fabrique mon propre shampoing liquide, je peux vous dire en lisant les compositions que ces prix ne sont généralement pas du tout justifiés. Le seul que j’ai consenti à m’offrir ne m’a pas du tout convenu.
J’ai découvert avec surprise ce shampoing liquide chez Alepia, je ne m’attendais pas à trouver un shampoing que je qualifierais de classique dans sa fabrication sur cette boutique qui propose beaucoup de gels douches et shampoings au savon d’Alep, ce qui ne convient pas bien à mes cheveux.
La composition de ce shampoing correspond tout à fait à mon cahier des charges personnel (à celui de Slow Cosmétique aussi d’ailleurs), enrichie en shikakai (poudre de plante réputée pour laver et fortifier la chevelure) et en huile d’argan (qui nourrit et fait briller le cheveu).
Il a un parfum absolument divin qui me rappelle l’été, un côté coco et vanille qui me rend folle. L’odeur cependant ne reste pas beaucoup sur les cheveux et est très légère, cela ne risque donc pas de vous gêner.
Côté résultat, j’en suis tout à fait satisfaite, il lave bien mes cheveux, les rend plutôt faciles à coiffer, doux au toucher. Ce n’est pas le shampoing miracle de ma vie, mais c’est un très bon shampoing que j’adopte volontiers comme shampoing liquide alternatif, voilà pourquoi je tenais à vous le présenter dans mes coups de cœur du mois !
Vous pouvez trouver ce shampoing par ici. Son prix initial est de 14€, mais il y a assez souvent des promos.
Le filtre à eau Big Berkey
Pourquoi filtrer notre eau ?
Depuis notre installation à Montpellier, nous avons découvert que monsieur Flo ne tolérait pas l’eau du robinet : maux de ventre, parfois d’estomac ; la coupable n’a pas été difficile à identifier, après quelques semaines à l’eau minérale et la disparition des soucis.
Seulement, étant dans une démarche de limitation des déchets, l’achat régulier de bouteilles d’eau s’est rapidement mis à me poser un problème de conscience, sans parler de l’encombrement de notre poubelle et de la dépense supplémentaire.
Oui, il existe des endroits où l’on peut acheter de l’eau minérale en apportant nos propres bouteilles, mais monsieur Flo et moi-même étant non-voyants et donc tributaires des transports en commun, je me voyais mal porter chaque semaine sur mon dos mes 15 litres de flotte, sans parler du poids des bouteilles en verre…
Les carafes filtrantes étant largement controversées, nous avons cherché à nous tourner vers une alternative viable, écologique et économique à long terme et avons opté pour un système de filtration Berkey.
Présentation
Reconnu comme efficace par de nombreuses études et utilisé depuis de nombreuses années par des organismes humanitaires dans des pays où l’eau n’est pas potable, le système de filtration berkey est un système de filtre à gravité, utilisant la porosité très fine de la céramique associée au carbone, à l’argent ionisé et à d’autres actifs dont Berkey seul possède le secret.
La céramique (pores de 0,2 microns) arrête les bactéries et les virus, trop gros pour la traverser, avant que l’argent ionisé ne les élimine. Le carbone, lui, a la même action que le charbon actif, il traite tous les produits chimiques.
Et tout ça en conservant dans l’eau filtrée les nutriments essentiels à notre organisme.
De nombreuses études reconnaissent les filtres Berkey comme les plus efficaces du marché, mais ce n’est pas leur seul avantage. Leur durée de vie est aussi la plus longue que l’on puisse trouver, entre sept et dix ans selon votre consommation d’eau. Acheter de nouveaux filtres et penser à les changer n’est donc pas une préoccupation qui vous touche très souvent, si bien que nous avons collé une petite étiquette sur notre Berkey avec la date de mise en service pour ne pas oublier dans sept ou huit ans de changer nos filtres.
Il suffit de laver les filtres tous les mois dans l’eau courante en les frottant avec une brosse, de nettoyer votre cuve de temps à autre et c’est tout ! En terme d’entretien, ce n’est pas très contraignant non plus.
Le Big Berkey
Le Big Berkey se compose de deux cuves en inox : la cuve supérieure dans laquelle vous versez l’eau du robinet et où sont fixés les filtres, la cuve inférieure où coule l’eau filtrée, munie d’un robinet pour pouvoir se servir. La contenance totale est de 8,5 litres, ce qui est largement suffisant pour l’utilisation quotidienne d’une famille.
Nous ne vivons qu’à deux, utilisons l’eau pour boire et faire boire notre golden retriver, pour remplir notre bouilloire, notre cafetière et notre cuit-vapeur et la réserve nous fait deux jours. Nous avons pris l’habitude de remplir notre Berkey le soir, tous les deux jours, avant d’aller nous coucher, ainsi nous avons une pleine réserve le lendemain matin ! En réalité, il faut beaucoup moins d’une nuit pour filtrer une cuve d’eau, une heure ou deux suffisent amplement.
Le big Berkey est vendu avec deux filtres et c’est amplement suffisant, cependant vous pouvez acheter et installer deux filtres supplémentaires si vous avez besoin d’un débit encore plus rapide.
Le Big Berkey coûte 279€, nous avons estimé qu’il serait amorti en un an d’utilisation.
Vous pouvez l’acheter par ici.
En achetant ce produit, on vous propose un accessoire à prix réduit. Honnêtement, rien n’est vraiment utile, à part à mon avis le support, une sorte de pied qui permet de surélever la cuve, pour moi c’est vraiment utile pour pouvoir glisser un contenant sous le robinet de façon pratique.
Notre avis après un mois d’utilisation
Nous sommes ravis. C’est simple, pratique, efficace, facile d’entretien.
L’eau filtrée a bon goût, en fait à mon sens elle n’a pas de goût du tout, ce qui m’a quelque peu déstabilisée, au début, mais monsieur Flo l’a tout de suite adorée.
En plus, l’objet, tout en inox, est vraiment beau et fait un sacré effet dans notre cuisine !
Côté santé, plus aucun souci à signaler pour monsieur, l’objectif est donc atteint. Nous ne regrettons absolument pas notre achat.
Notes et astuces pour les débutants en Berkey
Amorcer les filtres
Même si c’est écrit et expliqué, nous avons mis un moment à comprendre comment amorcer nos filtres Black Berkey. Je mets donc une note ici pour ceux qui passeraient par là et auraient le même souci.
Il y a une sorte de petite rondelle en caoutchouc fournie avec les filtres. Il faut l’enfiler au bout du filtre, la coller le plus hermétiquement possible à la sortie de votre robinet et faire couler l’eau du robinet tout doucement, pour qu’elle entre dans le filtre, jusqu’à ce que celui-ci commence à suinter. Après une dizaine de secondes de suintage, il est amorcé.
Si jamais vous possédez une seringue un peu grosse, injectez directement de l’eau avec votre seringue dans l’embout du filtre, ça sera mille fois plus simple.
Berkey qui fuit
Alors celle-là il faut vraiment être débile pour la faire, mais vu qu’on l’a faite… Si votre cuve inférieure est pleine, ne rajoutez pas d’eau dans la cuve supérieure. En effet, avec la gravité, l’eau va continuer à entrer dans les filtres, mais n’ayant plus de place en-dessous, elle va se mettre à couler dans l’interstice entre les deux cuves.
Ce n’est donc pas comme les carafes filtrantes où tant la réserve d’eau filtrée que le compartiment pour l’eau non filtrée peuvent être pleins.
Yann Destal, une fabuleuse découverte musicale
Je dois le reconnaître, côté musique, je suis un peu has been. Exceptés quelques artistes de nouvelle scène française, je n’aime plus rien de ce qui se fait aujourd’hui. S’il n’y a pas dans un morceau un minimum d’instruments réels, un minimum de recherche musicale, un minimum d’originalité, je suis incapable d’apprécier.
Du coup, mes goûts musicaux doivent s’arrêter vers la fin des années 90, globalement.
Lorsque je découvre de nouveaux artistes qui me plaisent, ce n’est donc pas franchement de nouvelles sorties qui m’emballent, mais seulement des vieilleries que je n’avais pas encore rencontrées.
Quand j’ai commencé à écouter Let me be mine, album de Yann destal sorti en 2014, atterri par erreur ou par hasard dans ma Dropbox, je n’en ai donc pas cru mes oreilles. C’était récent, et j’étais totalement emballée.
Sans doute que les influences de cet obscur chanteur, dont j’ignorais absolument tout à ce moment-là, y sont en fait pour beaucoup : ses principales références, outre la musique classique (qui est pour moi aussi une référence), sont les musiques des années 60, 70.
Yann Destal, qui a fait son entrée sur la scène musicale avec un titre qui ne lui ressemble absolument pas, le tube Lady, du groupe Modjo, est un auteur compositeur interprète à part entière, avec un univers bien à lui. Il ne souhaite pas se conformer aux standards attendus de la musique commerciale, il fait ce qu’il aime et il le fait bien.
Oui, on retrouve dans ses chansons l’énergie des groupes de rock de la fin des années 60 (the Beatles, the rolling Stones…), avec une pointe musicale et surtout vocale de certains chanteurs des années 80 (Queen, Foreigner, Scorpion…). Oui, on retrouve dans ses titres des atmosphères qui ne sont pas sans évoquer les groupe Archive ou Pink Floyd, des sonorités, une émotion empreinte de nervosité qui peuvent faire penser à Muse… Oui, certaines ambiances évoquent certaines musiques de cinéma.
Mais avant tout, Yann Destal donne à sa musique sa propre personnalité, sa propre énergie, des émotions puissantes qui n’appartiennent qu’à lui.
Ce qui m’a fascinée dans l’album Let me be mine, c’est celui que je connais le mieux, c’est à la fois la diversité des styles, des thèmes et des ambiances, et la capacité de chaque chanson, sans exception, à nous plonger dans une atmosphère bien à elle, une ambiance totale, construite avec minutie.
On ne peut pas écouter ces chansons de l’extérieur, en se disant : oh, c’est beau, c’est bien fait. On entre dans un univers, qui nous englobe et nous prend. Et oui, c’est beau, c’est bien fait, on peut détailler la mélodie, l’arrangement, les harmonies, la performance vocale, la performance instrumentale, et c’est pratiquement systématiquement génial. Mais les chansons, on les vit de l’intérieur, elles projettent autour de nous un décor, des images, des sensations, et ça c’est vraiment incroyable.
Ce qui est assez impressionnant, c’est que chaque chanson est très très différente des autres, c’est impossible de dire quel est le style de ce type tant il en a de différents, mais chaque chanson possède cette atmosphère entière et unique.
Yann Destal ne se préoccupe pas de savoir si une chanson doit avoir une longueur réglementaire, les siennes sont souvent longues et nous laissent le temps d’entrer à l’intérieur.
J’aime beaucoup chez lui cette recherche permanente de nouveau son, de découverte sonore, que l’on sent à travers tout son travail : des solos avec des sons inconnus, impossible de savoir si c’est fait avec la voix, avec un instrument virtuel, avec les deux à la fois… Ce côté explorateur de la musique me fait pas mal penser aux Pink Floyd et j’aime beaucoup cette fraîcheur et cette curiosité perpétuelle face à la musique.
Il n’y a pas de codes et si ça me plaît, alors j’ai le droit de m’en servir. J’aime cette vision des choses. Le passage brutal du plugged à l’acoustique en entrant dans le refrain dans la chanson need you so en est un parfait exemple. Personne ne fait ça, au point que la première fois, c’est très déstabilisant… jusqu’à ce que l’on lâche prise et qu’on admette que ça donne une puissance incroyable à ce refrain très émouvant.
Pour ne rien gâcher, Yann Destal a une voix vraiment intéressante, avec des capacités assez incroyable et un spectre vocal très complet. Et comme pour la voix comme pour le reste, il explore et il voyage, je dirais qu’il a dans l’album une dizaine de vois différentes, toujours très riches d’émotions, aussi surprenantes que fabuleuses.
J’aime particulièrement, ce sont je pense mes préférées, les chansons que j’appelle progressives : des chansons longues, où l’on met longtemps à nous faire entrer, tout doucement, dans le bain, pour monter en puissance et en intensité émotionnelle avant de nous ramener doucement sur terre. En fait, tout l’inverse des chansons commerciales ; des musiques où je ne me sens pas arnaqué, où on a pris le temps de me laisser prendre le temps, où on a voulu me laisser tout le temps de m’imprégner, de m’installer, de profiter avant de repartir. Pour moi, les deux chansons progressives et particulièrement réussies de cet album sont Walk with me, un mélange rock et électro nerveux, à la fois énergique, émouvant, légèrement oppressant, et let me be mine, la chanson éponyme de l’album, que je vous laisse tout de suite découvrir sans vous en dire plus, pour ne rien gâcher.
Pour terminer, j’ajouterai qu’on découvre au travers des diverses interviews de Yann un véritable artiste doublé d’un homme simple, humain, qui a de belles valeurs et qui est drôle, pour ne rien gâcher.
Pour le découvrir davantage, je vous encourage à lire cette interview d’IdolesMag et pourquoi pas aussi celle de Daftworld dans laquelle il m’a fait mourir de rire !
Citadelle, le jeu des bâtisseurs
Je terminerai cet article en vous présentant ce jeu de société, paru en 2000 et qui fait à présent partie des grands classiques, mais que je n’ai découvert que ce mois-ci grâce au cadeau avisé d’une amie.
Citadelle est un jeu de cartes hors du commun, où le but est de construire une cité médiévale en endossant le rôle des différents notables et autres protagonistes importants de la ville.
Les cartes quartiers représentent, comme leur nom l’indique, différents quartiers de la ville, regroupés par secteur d’activité : quartiers marchands, religieux, militaires, nobles ou encore magiques.
A chaque tour, grâce à un poil de hasard et une dose de stratégie, on devient l’un des personnages importants de la cité : le roi, le magicien, l’évêque, l’architecte, le condottiere (chef militaire), le marchand ou, pour des actions plus ténébreuses, le voleur ou l’assassin.
Chacun de ces personnages a quelques avantages qui peuvent, utilisé avec prudence et sagacité, aider à la construction de sa cité, en gagnant plus d’argent, volant ou détruisant des quartiers aux autres joueurs, etc.
Le but du jeu est de parvenir à construire un certain nombre de quartiers pour obtenir une cité complète, si possible variée et rapportant le plus de points possible.
Nous avons totalement adoré ce jeu, qui mêle chance et stratégie et propose une façon totalement inhabituelle d’envisager les cartes.
J’ai beaucoup aimé l’idée d’un jeu de plateau de construction de cité, un peu comme certains jeux vidéo. L’ambiance médiévale ajoute au plaisir du jeu quand on aime ce genre d’univers.
On se prend rapidement à imiter les personnages dont on endosse le rôle, à élaborer des stratégies complexes (qui souvent tombent totalement à l’eau suite à un coup fourré d’un adversaire)… En bref, on réfléchit, on rit et on est malgré tout soumis au hasard qui vient parfois chambouler tous nos plans. En somme, c’est un jeu très réussi.
Si la règle paraît touffue à la première lecture, une partie suffit pour l’intégrer totalement, la comprendre et la connaître pratiquement par cœur.
Une version accessible
Si j’ai joué à ce jeu uniquement basé sur des cartes alors que je suis non-voyante, c’est que c’est possible ! Il existe en fait même deux alternatives accessibles.
La première, c’est l’association Accessijeux, qui s’intéresse à l’accessibilité des jeux de société pour les aveugles et les malvoyants. Elle propose à la vente une version du jeu accessible, un système ingénieux de QRcodes au dos des cartes qui, couplé à une application sur smartphone, permet de lire le contenu des cartes en toute discrétion, de conserver et de retrouver à tout moment sa main et son jeu visible dans l’appli.
Malgré encore quelques imperfections, cette nouvelle façon d’imaginer l’accessibilité des jeux de société est ingénieuse et plutôt pratique.
Vous pouvez vous procurer la version accessible de Citadelle par ici.
Cependant, l’accessibilité de l’application Accessijeux reste encore bien imparfaite, même si elle a été conçue spécifiquement pour ça. Son utilisation est lente et laborieuse et les mises à jours sont pratiquement inexistantes.
Aussi, si elle reste la meilleure alternative à ce jour pour jouer entre non-voyants et voyants, si vous n’êtes qu’entre non-voyants je vous encourage plutôt à jouer à Citadelle sur le Salon, une vaste plateforme de jeux de société en mode texte. La lecture et le maniement des cartes y sont fluides et efficaces et c’est à ce jour l’expérience de jeu la plus agréable que je connaisse pour Citadelle en tant que non-voyante.
Le seul bémol du Salon, c’est le peu d’attrait que cette plateforme offre pour les voyants, qui seront bien plus à l’aise avec des cartes dans les mains ou tout au moins des visuels graphiques.
Farouche défenseuse de l’intégration et opposée à ce que j’appelle la ghettoisation du handicap, c’est le seul regret que j’ai vis-à-vis de ce mode de jeu.
J’espère que vous aurez fait de jolies découvertes dans cet article aussi court que d’habitude, n’est-ce pas.
A vous à présent de me raconter en commentaire vos coups de cœur de ces dernières semaines !
2 commentaires
Ah oui ! je savais bien que j’avais trouvé sur ton blog un shampoing liquide !
Ouf, je l’ai retrouvé. Je fonce chez Alepia.
J’ai également une question au sujet du pourcentage de baie de laurier dans le savon d’Alep : à quoi correspond-il.
Côté musique ou radio, je ne serais pas du tout une différence, en revanche, en ce moment à la maison, comme nous vivons en Île-de-France, nous écoutons fréquemment FIP pour son éclectisme musical.
La radio est dispo sur l’appli Radio France.
Enfin pour la Citadelle, je suis une quiche, quelqu’un nous en a offert un en l’adaptant en braille autant que possible, alors que j’avais lu ton article avec l’adaptation proposée par AccessiJeux. Je m’en veux…
Hey !
Voui, j’utilise toujours ce shampoing, et j’en suis toujours contente.
Côté savon d’Alep, je t’ai répondu sur messenger, mais je le fais ici au cas où certains se posent la question.
Donc le pourcentage de baie de laurier est indiqué par le fabricant sur tous ses savons. Si c’est pour la lessive ou la vaisselle, ce n’est pas très utile qu’il soit très important, car l’huile de baie de laurier est surtout très bénéfique pour la peau. Ce sera donc à prendre en compte si vous voulez utiliser le savon pour la douche, ou pour vous fabriquer du gel douche maison. Mais pour les tâches ménagères, ça n’a pas grande importance.
L’huile de baie de laurier est chère, donc plus il y en a dans un savon d’Alep, plus il coûte cher, du coup ça vaut pas la peine si c’est pour en faire de la lessive.
Perso je crois qu’en ce moment j’ai des 15%, parce que je m’en sers aussi pour la vaisselle et que ça permet à mes mains de moins s’abîmer. Mais du 5% suffit largement. Sinon, savon de Marseille, c’est bien aussi, nous on a choisi l’Alep à cause de l’odeur qu’on préfère.
Pour Citadelle, je te dirai que parfois on se demande si ce ne serait pas plus pratique d’avoir une adaptation braille. L’appli n’est pas encore top et il y a pas mal de choses qui nécessiteraient amélioration et qui font perdre un temps précieux et assez agaçant pour les autres joueurs.
D’ailleurs je devais faire remonter des infos et j’ai oublié… Il faut que je le fasse.
Enfin, tu me diras si vous arrivez à jouer avec ta version adaptée en braille. Nous on adore vraiment ce jeu, mais on trouve que l’appli n’est pas encore totalement ergonomique. Enfin, le principe est super malgré tout.