Dimension flop – Ces produits qui m’ont déçue #1

Cela fait un an que je suis passée au naturel et au bio, utilisant beaucoup de matières premières pures, réduisant drastiquement le nombre de produits finis que j’utilise dans ma salle de bains. Ma peau, mes cheveux, mon corps tout entier ne s’en sont jamais aussi bien portés et surtout, je me suis mise à prendre plaisir à prendre soin de moi, quand il s’agissait auparavant d’un devoir que d’ailleurs je négligeais souvent.

Mon souci voyez-vous, c’est que je suis quelqu’un de très positif et que ce qui ne me plaît pas, je l’oublie très vite. Comme en plus, j’ai horreur du gaspillage, j’ai tendance à donner à qui veut les produits qui ne me conviennent pas et, en peu de temps, je les ai totalement oubliés.
C’est dommage, parce que j’adore lire ces articles qui présentent des produits flop, ça permet de glisser certains produits sur ma liste noire et, déjà que je n’achète pas beaucoup, de limiter les risques d’acheter quelque chose qui pourrait me décevoir.

Heureusement, il y a quelques articles qui sont passés entre les mailles du filet de mon bannissement mental et je vous présente officiellement mes flops de l’année 2016-2017.

Les produits Lush

On va commencer par là, parce que si de prime abord j’ai été séduite, ou plutôt reséduite comme je vous l’expliquais dans cet article, par les produits de chez Lush, vantés comme frais, naturels et faits main, j’ai très rapidement déchanté.

La grande majorité des produits Lush contiennent des sulfates agressifs, tels que le sodium Laureth sulfate (SLE) présent dans tous leurs shampoings solides, ou le sodium lauryl sulfate (SLS) présent dans pas mal de produits lavants et moussants.
Par ailleurs, en examinant la composition de certains de leurs shampoings liquides, j’ai même découvert des parabens ! Même à l’époque où j’achetais mon shampoing en grande surface,je veillais à ce qu’il n’en contienne pas…

Je suis donc déçue de la composition et agacée par ce marketing hypocrite qui malheureusement sévit un peu partout, mais si encore les produits m’avaient convenu, je n’aurais eu aucun mal à le reconnaître, j’aurais juste arrêté de les acheter par conviction personnelle.

Mais voilà : les deux shampoings que j’ai testés, un liquide et un solide, le Big et le New, m’ont fait d’affreuses plaques et croûtes sur le cuir chevelu. On pourrait m’accuser d’avoir un parti pris, mais monsieur Flo, ignorant à l’époque de mon opinion sur le sujet et pour qui j’avais acheté le New à l’origine, a cessé de l’utiliser exactement pour la même raison.
Je vous parle davantage du shampoing Big de Lush dans cet article où je mets trois shampoings volumateurs au banc d’essai.

Malgré l’accueil en boutique, le meilleur que j’aie jamais rencontré, la présence et la gentillesse de Lush sur les réseaux sociaux, je rejette donc globalement cette marque aux packagings de rêve et aux parfums délicieux, mais au marketing trompeur.
Le seul produit de la marque que je conserve et rachèterai sans doute est le déodorant Aromaco, sur la composition duquel je n’ai absolument rien à redire et dont l’efficacité est la seule réellement probante et même bleuffante, parmi les déos à composition naturelle. Vous en saurez un peu plus dans cet article.

Le dentifrice solide à la menthe poivrée, de Lamazuna

Celui-ci, je vous en ai déjà parlé dans cet article sur mes achats slow cosmétiques de l’été.
C’est malheureusement un gros flop :

• Son format n’est pas pratique ; le faire sécher sur le lavabo salit le lavabo, le remettre dans sa boîte ruine la boîte en quelques jours…
• Il est très difficile à prélever, on n’arrive pas à savoir si on en a mis sur la brosse à dents,
• Il ne mousse absolument pas, ce qui est le cas d’un certain nombre de dentifrices solides et naturels, mais lui en plus ne laisse absolument aucun goût dans la bouche… Bref, on dirait que l’on ne s’est pas brossé les dents du tout,
• Pour finir, je ne l’ai pas assez utilisé pour en arriver là mais j’ai lu à plusieurs endroits très différents des utilisateurs se plaindre que le dentifrice s’était cassé en morceaux alors qu’il avait à peine été utilisé une dizaine de fois.

Le gel d’aloe vera

Eh oui, ce produit miracle tant acclamé par toutes les blogueuses green de l’univers ne m’a pour ma part absolument pas convaincue et ce, quelle que soit sa marque.
Pour commencer, je déteste sa texture et je déteste son odeur. Ca part mal, mais ce ne serait pas le premier truc au monde dont je n’aime ni l’odeur ni le toucher et avec lequel je fais quelque chose de chouette.
A force que tout le monde le glorifie, j’ai fini par en acheter et j’ai testé beaucoup de choses avec, suivant plein de conseils différents.

• Sur la peau, en application pure : je déteste la sensation, ensuite je trouve que ça colle et pour finir je n’observe, même après un bon nombre d’utilisations, aucun effet sur ma peau, que je finis même par trouver légèrement moins douce.
• Sur les cheveux, en toute petite quantité uniquement sur les longueurs ou les pointes : mes cheveux deviennent un peu plus rêches et cela ne leur apporte rien.
• Pour mes cheveux, dans ma dose de shampoing : je ne remarque absolument rien de particulier.

Je l’ai testé sur le visage, sur les mains, avec rinçage, sans rinçage, dans des masques, pur… rien n’y fait, ce produit ne sert absolument à rien chez moi.
C’est donc un authentique flop.
Le seul endroit où j’ai réussi à lui trouver une place satisfaisante, c’est dans ma recette de crème de jour. Toutefois, comme je n’ai pas testé la même recette sans l’aloé, je serais bien incapable de vous dire s’il apporte ou non quelque chose à la recette. Quoi qu’il en soit ma crème est particulièrement agréable et efficace, mais promis, un test sera fait tôt ou tard pour connaître son impact.

L’huile essentielle de bois de hô

Parce que même les huiles essentielles peuvent être des flops.
J’étais une grande fan de l’huile essentielle de bois de rose ; je n’en aimais pas des masses l’odeur, mais je n’avais jamais trouvé une telle efficacité ailleurs. Je vous en dis quelques mots dans mon article sur ma routine visage du matin. Cette HE a la propriété fantastique de faire disparaître mes imperfections, mes boutons, de lisser ma peau, de la purifier. Bref, je ne suis pas du tout du genre à crier au miracle, mais là, on s’en approchait.

Croyant faire une belle démarche écologique et ayant découvert le problème de la déforestation en Amazonie liée à l’utilisation du bois de rose, lorsque j’ai eu fini mon flacon de 5 ml, j’ai acheté du bois de hô en lieu et place, ayant lu que ses propriétés étaient très similaires.

A premier nez, je trouvais l’odeur plus agréable, plus douce et j’étais plutôt contente. Pourtant, à l’utilisation, à concentration identique dans la même huile végétale de jojoba, je n’ai absolument pas pu observer les mêmes effets. A vrai dire, l’HE bois de hô ne m’a rien apporté du tout et en plus, une fois sur le visage, je trouve son odeur tout à fait désagréable. Grosse déception !

Petite curiosité : c’est le linalol, molécule biochimique contenue dans l’huile essentielle de bois de rose, qui lui confère ses propriétés toniques et astringentes sur la peau. En comparant la composition de mes deux flacons, bois de rose et de hô, j’ai constaté que la concentration en linalol était plus élevée dans mon bois de hô. Pourquoi alors le miracle n’opère-t-il pas comme avec le bois de rose ? Y aurait-il une part de psychologique dans l’histoire ? S’agirait-il d’une action plus complexe de deux molécules différentes combinées ?
Nul ne le sait…

Pour la petite histoire, il est à noter que j’étais dans l’erreur avec ma belle volonté écolo. En effet, à l’époque j’achetais toutes mes huiles essentielles chez Aroma-Zone. Or, si on vérifie bien, on constate que le bois de rose de chez Aroma-Zone est extrait des feuilles, qu’il n’y a donc pas coupe des arbres, tandis que le bois de hô, lui, est extrait du bois, il y a donc coupe et danger potentiel de déforestation.
Je n’ai pas trouvé d’informations sur le bois de rose d’Aroma-Zone, dans le doute je n’en ai pas racheté chez eux. Mais si vous achetez chez la Cabane aux Arômes par exemple, et ils ne sont pas les seuls, vous constaterez que leur huile essentielle de bois de rose provient de producteurs participant à un programme de reforestation, qui non seulement ne distillent que les rameaux et les feuilles, mais en plus ont créé leur propre plantation, ce qui contribue à faire pousser de nouveaux arbres.
Mon flop n’est donc pas un drame, je retourne au bois de rose écoresponsable !

Et vous, quelles sont vos déceptions du moment ? Des achats que vous regrettez ? Des produits qui ne vous ont pas convenu ou convaincu ? Dites-moi tout !

Pour en savoir plus sur le bois de rose, de quel arbre on parle exactement, sa mise en danger et le plan de sauvegarde durable de cette espèce mis en place depuis quelques années, je vous conseille d’aller lire cet article très complet.