Dans les coulisses d’Aroma-Zone épisode 4 – recettes, surconsommation et slow cosmétique

Je vous retrouve avec joie pour ce quatrième opus de ma chronique dans les locaux de production d’Aroma-Zone.
Aujourd’hui, toujours suivant le fil des questions que vous m’avez adressées, je vous propose d’aborder le sujet de la multiplication des recettes et des ingrédients, sur le site internet et dans la boutique d’AZ. Cela va-t-il dans le sens d’un retour au naturel et à la simplicité ?
J’aurais dû, également, vous parler de la position d’AZ par rapport à la slow cosmétique. Si vous souhaitez savoir pourquoi je ne le fais pas, lisez la suite. Ouais, je sais, je suis très douée pour gérer le suspense…

Beaucoup de recettes, beaucoup de produits

Vous proposez un très grand nombre de reçettes et pour beaucoup avec un grand nombre d’ingrédients, quel en est l’intérêt ?
N’est-ce pas une façon de pousser le client à la surconsommation ?

Ce sont tout d’abord Auriane et Marine qui vont nous apporter des éléments de réponse. Toutes deux travaillent au laboratoire de recherche et développement, la première chargée de l’élaboration des recettes pour l’atelier de Paris ainsi que des produits finis, la seconde s’occupant d’élaborer les recettes destinées au site internet et à la presse. Julie, la responsable communication, et Sandra, l’assistante de direction, qui m’ont accompagnée durant toute ma visite, sont aussi avec nous dans le labo et ont également leur mot à dire.
Vous entendrez ensuite Anne et Valérie Vausselin, que vous commencez à bien connaître si vous suivez ce reportage depuis le début.
Enfin, c’est Pascale, la responsable recherche et développement, qui répondra à mes questions.

Faites un clic droit sur le lien pour télécharger le podcast

La slow cosmétique

Certaines marques sont Slow Cosmétique pourquoi pas vous ? Quelle est votre position au sujet de la slow cosmétique ?

C’était, à mon sens, le podcast le plus intéressant de tout ce reportage. Si je n’avais dû vous en faire écouter qu’un, ç’aurait sans doute été celui-là. Ces cinq minutes renfermaient à mon sens des vérités toutes simples, qui n’auraient pas changé la face du monde, mais qui nous offraient un nouvel éclairage sur certaines choses qui nous paraissaient saines et ne le sont peut-être pas tant que ça, des éléments de réflexion nous permettant de porter un regard plus lucide sur un aspect de ces valeurs de slow cosmétique.

Seulement voilà : alors qu’Aroma-Zone possède l’intégralité de mes podcasts depuis six semaines, dans un souci de correction et de respect je les leur ai envoyé deux semaines avant la première diffusion pour qu’ils puissent me demander des modifications si besoin, ils ont attendu la dernière minute, à savoir trois jours avant aujourd’hui, jour de parution du quatrième volet de ma chronique, pour me réclamer instamment de ne pas diffuser mon épisode sur la slow cosmétique, dans un souhait de ne pas faire polémique.

Je tiens à préciser que j’ai systématiquement demandé l’autorisation, avant d’enregistrer quoi que ce soit ; que comme je l’ai dit plus haut, j’ai envoyé les enregistrements bien à l’avance pour éviter ce genre de souci ; que malgré tout, par précaution et délicatesse, quand j’ai monté ce podcast-là, j’ai pris soin de retirer tout propos pouvant porter à polémique ou visant nommément une personne. C’est le montage qui m’a demandé le plus de réflexion et de travail.
Alors oui, ça m’agace un peu que l’on vienne me couper l’herbe sous le pied trois jours avant parution, ce n’est pas très respectueux de mon travail et après toutes les attentions que j’avais eues précédemment, j’aurais pu choisir sans qu’on n’ait rien à me reprocher de diffuser quand même ce podcast, de biens plus grands journalistes que je ne le suis l’auraient fait sans aucun scrupule. C’est uniquement parce que je les respecte sincèrement et que j’ai envie de conserver de bonnes relations avec eux que je ne le ferai pas.

Mais ce qui me contrarie le plus, c’est la constatation que même à moi, toute petite blogueuse sans visibilité, n’ayant absolument aucun impact ni aucune influence, on me demande de taire certaines choses. Combien plus énormes, monstrueuses et laides doivent être les vérités cachées par des plus grands que moi ! Si même une petite scribouillarde lue par dix personnes par semaine doit la boucler pour le pseudo bien de tous au sujet de ce qui n’est, au final, qu’une conception des choses et, qui plus est, toute à l’honneur d’Aroma-Zone, n’est-ce pas le signe que, bien plus encore à une échelle plus grande, tout n’est que mensonge, manipulation et dissimulation ? Où reste-t-il encore de la vérité, dans le monde tel qu’il nous apparaît ?

C’est sur ces questions peu joyeuses et un peu angoissantes, je l’avoue, que je vous laisse pour aujourd’hui.
Promis, lors de notre prochain rendez-vous, le dernier pour cette chronique, j’aurai des choses plus réjouissantes à vous raconter et nous terminerons sur une note tout à fait positive !

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