En passant à une cosmétique plus slow, le déodorant était ma grosse angoisse. J’étais convaincue qu’il n’existait pas de déodorant naturel efficace.
C’était pourtant un produit que j’achetais déjà depuis longtemps en choisissant des marques qui se disaient plus green (Sanoflore, Weleda), parce qu’il me semblait que les aisselles étaient plus fragiles, plus susceptibles de laisser passer des molécules dans mon organisme que d’autres parties de mon corps.
Seulement, en toute franchise, ces déodorants étaient totalement inefficaces. Alors je me disais, si je choisis encore plus naturel et slow, pour sûr ça ne servira à rien, autant m’en passer.
Mais j’ai fait du chemin, j’ai testé et je viens aujourd’hui vous présenter un certain nombre de déodorants, avec leurs avantages et leurs inconvénients, pour peut-être vous aider à faire un choix éclairé.
Il ne s’agit évidemment que d’un avis personnel, vous en aurez sans doute un très différent et il ne faudra pas hésiter à venir le donner.
Tous les produits présentés ici ont été achetés par mes soins, je n’ai aucun intérêt à vous en dire du bien sinon celui de vous renseigner avec le plus d’honnêteté possible.
Aromaco, de Lush
Présentation, mon avis
Il s’agit d’un déodorant solide en barre, qui s’achète à la coupe, donc totalement zéro déchet, qui s’applique simplement en le frottant sur les aisselles. Si son odeur est surprenante au début, un peu herbacée et légèrement acide, on s’y habitue très vite, car on l’associe bientôt à l’efficacité du bazar et on finit par même beaucoup l’apprécier, d’autant plus qu’elle est très très discrète.
Et le bazar, croyez-moi, il est efficace. Je n’ai jamais acheté de déo anti-transpirant, mais de tous les déos que j’ai pu tester, slow, bio ou rien du tout, il est le plus efficace. Sans faire d’efforts particuliers dans la journée, il tient 24h. Avec une grosse chaleur ou du sport intensif, un peu moins longtemps, mais vous pouvez sans souci faire une journée active entière sans qu’il ne vous fasse défaut.
Côté composition, on a de l’infusion d’hamamélis, du vinaigre de camomille, du stéarate de sodium, du bicarbonate de soude, de l’huile essentielle de patchouli, du parfum et du propylène glycol.
C’est seulement ce dernier ingrédient issu de la pétrochimie qui me pose souci, qui ne me paraît pas indispensable. Les études tendent à prouver qu’il ne représente pas de danger par voie cutanée, mais il est dommage que ce petit intrus vienne gâcher une composition qui pourrait être totalement naturelle.
Il coûte 7,80€ les 100 grammes, et les 100 grammes vous durent une année entière en utilisant le déo tous les jours. C’est le machin le plus économique que j’aie jamais testé.
En bref, je lui trouve peu de défauts, il se transporte facilement, ne prend pas de place…
Je vous conseille de le ranger dans une boîte hermétique pour éviter qu’il ne s’abîme. Vous pourrez aisément le transporter en voyage dans une boîte à savon.
Il paraît que le bloc peut légèrement croûter au contact de l’air au bout de quelque temps et qu’il suffit de gratter le dessus avec un couteau, mais je tiens à dire que je n’ai jamais rencontré ce souci et que j’ai mon bloc actuel de 150 g à peu près depuis un an et demie.
Hormis le propylène glycol, le seul reproche que je ferai à ce déo, c’est l’éthique de sa marque. Vous me direz : quelle importance, si le produit est bien ? Eh bien je vous répondrai qu’acheter même un bon produit d’une marque avec une mauvaise éthique, c’est encourager cette éthique qui nous déplaît.
Je vous dis ça, mais je l’ai et je l’utilise, le Aromaco. Seulement si je dois faire tous les pours et les contre, je dois vous dire pourquoi je n’aime pas Lush : la marque Lush est une grande professionnelle de ce que l’on appelle le greenwashing, une méthode commerciale qui consiste à employer l’argument naturel et respectueux de l’environnement pour vendre davantage, sans réellement proposer des produits répondant à ces critères.
Lush est très à cheval sur l’histoire du cruelty free, on ne fait pas de mal aux animaux. Notez l’utilisation fort à propos de l’expression « à cheval » dans ma phrase, j’adore mon humour, comme dirait l’autre.
Et pourtant… Lush utilise énormément et en de grandes proportions des tensioactifs sulfatés tels que le sodium lauryl-sulfate ou le sodium laureth-sulfate (SLS et SLE), qui en plus d’être agressifs pour la peau et potentiellement nocifs pour la santé (et nous sommes des animaux, nous aussi hein, faut pas nous faire de mal), sont très mauvais pour la faune aquatique. Du coup l’argument cruelty free ne tient plus. Et ce n’est malheureusement qu’un exemple parmi d’autres de la différence fort déplaisante à mon goût entre l’image marketing de la marque et le concret de ses actions et de ses produits.
Ma note
Efficacité : 10/10
Composition : 5/10
Odeur : 6,5/10
Qualité : 9/10
Praticité : 9,5/10
Rapport quantité/durabilité/prix : 10/10
Ethique de la marque : 4/10
Note moyenne : 7,7/10
Prix : 7,80€ les 100 g sur la boutique en ligne de Lush.
Déodorant solide naturel le Fleuri, de Clémence et Vivien
Présentation, mon avis
Ce déodorant sous forme de baume se présente dans un petit pot en verre. Très pratique à emporter partout, il s’utilise simplement en le prélevant avec la pulpe du doigt pour l’étaler sur l’aisselle. Il possède la mention Slow Cosmétique.
Les pots sont jolis et bien évidemment recyclables, c’est du verre, même si ça les rend un peu plus lourds.
Je suis complètement folle de l’odeur de ce déodorant, de très loin la meilleure odeur de tous les déo que je vous présente aujourd’hui, une odeur fleurie mais équilibrée, douce et délicate, je pourrais me parfumer avec tellement je l’aime.
Notez qu’il existe trois autres parfums dans la même gamme, le poudré, le sucré et l’herbacé, et que j’ai entendu beaucoup de bien de tous. Choisissez donc les yeux fermés en fonction de vos préférences olfactives.
J’aime aussi beaucoup sa texture fondante, facile à prélever et à faire pénétrer. Les beurres et huiles qu’il contient rendent les aisselles particulièrement douces et ma peau sensible apprécie.
Côté efficacité, il n’atteint pas celle du Aromaco, personne ne le peut, mais il est sans conteste l’un des meilleurs parmi tous les autres que je vous présente dans cet article. C’est toujours difficile de donner des chiffres, mais il tient très bien sur toute une journée active.
Si vous faites une activité physique intense, il faudra sans doute en remettre, mais l’avantage du pot est qu’il se transporte facilement, même dans un sac à main.
Côté composition, c’est un sans faute, avec des huiles végétales, du beurre de karité, de l’amidon de maïs, du bicarbonate de soude et des huiles essentielles, rien de plus.
Son plus gros défaut est sa tendance à se liquéfier s’il a un peu trop chaud, au cours d’un voyage par exemple. Pas de panique, dès qu’il retrouve une température normale, il se fige à nouveau, même si parfois pas vraiment dans sa forme d’origine, et il redevient parfaitement utilisable sans aucun dommage pour sa qualité. Et si vous voulez bien le remélanger et lui redonner sa place bien plate au fond du pot, vous pouvez le chauffer un peu au bain-marie, le mélanger légèrement et le laisser refroidir. Mais c’est ce détail qui lui fait perdre un peu en qualité et praticité dans la notation.
Côté praticité, c’est une question de goûts et d’habitude. Je m’y suis faite pour ma part sans trop de souci, j’aime trop son odeur pour y renoncer, mais monsieur Flo, par exemple, n’est pas très à l’aise avec ce genre de produits qui se prélèvent au doigt et préfère un solide comme Aromaco ou un stick comme le Schmidt’s que nous allons découvrir juste après. J’estime qu’un déo perd en praticité dès lors qu’il oblige à se laver les mains, car il nécessite un point d’eau et fait perdre du temps, mais j’arrive personnellement à suffisamment étaler mon déo sur mes aisselles pour ne pas me sentir obligée de nettoyer mes doigts ensuite. A noter que la marque propose maintenant des petites spatules pour prélever son déo, garantissant plus de praticité et d’hygiène. Je ne suis malheureusement pas très confortable avec ce système, mais d’autres l’apprécieront sûrement.
Ma note
Efficacité : 9/10
Composition : 10/10
Odeur : 10/10
Qualité : 8/10
Praticité : 8/10
Rapport quantité/durabilité/prix : 8/10
Ethique de la marque : 10/10
Note moyenne : 9/10
Prix : 7,90€ les 50 g sur la boutique de la Slow Cosmétique
Autres déos de Clémence et Vivien
Mise à jour du 28 février 2020 :
Le poudré
J’ai eu l’occasion depuis la rédaction de cet article de tester le déodorant le poudré de la même marque. Même composition, même prix, même impression générale (texture, hydratation…) mais son parfum tourne autour de la lavande et de la fleur d’oranger. C’est une amie qui trouvait l’odeur trop entêtante qui me l’a donné, je le signale parce que si vous craignez ce type d’odeur, vous pouvez avoir le même problème.
Cependant, en ce qui me concerne, je dois avouer qu’il m’a encore plus conquise que le fleuri, il m’a donc paru important de vous en parler.
L’odeur est vraiment très chouette, à la fois plus douce et plus caressante, un petit côté cocooning. En plus, elle s’accorde comme si elle avait été conçue pour ça avec mon parfum rose lavande de chez Fragonard.
Mais surtout, si j’ai peut-être une très légère préférence pour l’odeur du fleuri en terme de goût pur, le poudré est encore plus efficace. Son odeur reste plus longtemps, mais surtout, il retient les mauvaises odeurs plus longtemps que le fleuri. Il devient donc mon favori, c’est lui que je rachèterai quand je l’aurai terminé.
Ma note sera donc sensiblement similaire sur la plupart des points, mais voici ce que ça donne :
Efficacité : 9,5/10
Composition : 10/10
Odeur : 9,5/10
Qualité : 8/10
Praticité : 8/10
Rapport quantité/durabilité/prix : 8/10
Ethique de la marque : 10/10
Note moyenne : 9/10
Vous pouvez l’acheter ici.
Le déodorant sans bicarbonate de soude à la mandarine verte
Certaines peaux étant réactives et intolérantes au bicarbonate de soude, Clémence et Vivien ont sorti deux déodorants sans cet ingrédient. La composition est rigoureusement la même, sinon que le bicarbonate a été remplacé par de l’hydroxyde de magnésium.
Ce déo peut être une alternative plus éthique à celui que je vous présente juste après, qui était à l’époque où j’ai écrit l’article le seul que j’aie testé sans bicarbonate de sodium, mais qui me faisait un petit peu grincer des dents sur certains points, comme vous le verrez. Cependant, celui de Paos que nous verrons par la suite est à mon sens de loin la meilleure alternative sans bicarbonate, car je n’ai pour le coup aucun souci ni avec l’éthique de sa marque, ni avec sa compo !
L’odeur de mandarine de celui-ci est agréable à sentir, malheureusement, comme je vous le raconte plus loin au sujet du Soapwalla (Flo, arrête de spoiler !), la transpiration a tendance à faire rapidement tourner les odeurs d’agrume, ce qui aboutit à un résultat peu agréable sur le plan olfactif. Il existe une version de ce déo sans bicarbonate à la vanille, peut-être ne posera-t-‘elle pas ce souci.
En plus de cette odeur pas tip top et peut-être aussi à cause d’elle, il est efficace beaucoup moins longtemps que les déos de la même marque avec bicarbonate. Sur ce point, le Schmidt’s, que je vous présente juste après, ou peut-être encore plus le Paos, eux aussi sans bicarbonate de soude, sont bien meilleurs.
Enfin, côté texture, ce déo sans bicarbonate est moins crémeux, plus difficile à prélever, notamment en hiver. Il croûte davantage sur le dessus. Bref, je le trouve moins pratique et à prélever, et à étaler sur les aisselles, il a tendance à faire de petits paquets.
En résumé, j’ai été assez déçue par cette alternative pour peaux sensibles, et c’est dommage ! Malgré tout, ça reste un déo correctement efficace et dont la compo est vraiment très slow. Peaux réactives, testez-le peut-être à la vanille !
Voici ce que ça donne côté note :
Efficacité : 6/10
Composition : 10/10
Odeur : 7/10
Qualité : 7/10
Praticité : 7/10
Rapport quantité/durabilité/prix : 8/10
Ethique de la marque : 10/10
Note moyenne : 7,9/10
Achetez le déodorant Clémence et Vivien à la mandarine verte ici.
Le déodorant stick sensitive au géranium, de Schmidt’s
Présentation, mon avis
Ce déodorant, labellisé Cruelty Free and Vegan et Leaping Bunny, présente d’emblée deux importants avantages :
D’abord, il est fabriqué sans bicarbonate de soude. Parmi les déos vraiment naturels, c’est difficile à trouver, le bicarbonate de sodium étant le principal ingrédient éliminateur d’odeurs. Et pourtant, quelques personnes présentent une sensibilité au bicarbonate et ne peuvent utiliser de produits qui en contiennent. J’étais donc vraiment contente de pouvoir tester une alternative, même si je n’ai pas ce problème, pour pouvoir vous en parler.
Ensuite, il se présente sous forme de stick, avec la petite roulette dessous pour faire sortir ou rentrer le stick. Il est donc très pratique à utiliser, ne salit ni les doigts, ni une boîte, c’est top.
Je trouve malheureusement que si la roulette fonctionne bien pour pousser le stick et le sortir, en revanche très rapidement, il se décolle du fond et il faut le pousser avec les doigts pour le rentrer.
Certains avis signalent que le déo laisse des traces blanches sur les vêtements foncés. Cela peut être vrai, si vous en mettez beaucoup et que vous vous habillez aussitôt après.
Cependant, ce désagrément peut être facilement évité, soit en vous habillant quelques minutes après avoir appliqué le déo, ce qui n’est pas toujours pratique, soit tout simplement en massant vos aisselles durant quelques secondes pour le faire pénétrer.
Côté odeur, j’aime beaucoup le géranium, c’est donc celui que j’ai choisi. L’odeur est moins subtile et délicieuse que celle du Clémence et Vivien, c’est vraiment l’odeur brute du géranium, que j’aime beaucoup quand même, mais je n’en suis pas folle comme du Fleuri.
Sachez qu’il existe quatre autres versions de ce déodorant pour peaux sensibles sans bicarbonate, une coco ananas, une tea tree, une thé au jasmin et une sans parfum.
Côté efficacité, soyons clairs, elle est correcte, mais pas aussi bonne que celle du déo Clémence et Vivien. Lors d’une journée d’été un peu chaude, il vous faudra en remettre à la mi-journée. Je dirais donc que l’on peut compter sur lui pendant huit heures lors d’une journée normale et avec des températures allant jusqu’à 25, 28 degrés, mais durant la période estivale et ou si vous pratiquez une activité un peu physique, comptez une efficacité de quatre heures.
Cependant, à mon sens c’est vraiment correct, j’ai testé moins naturel et moins efficace.
Côté compo, on trouve de l’hydroxide de magnésium, de l’HV coco, de la poudre d’arrow root, de l’HV jojoba, du beurre de karité, de la cire de candelilla, de la vitamine E, de l’huile essentielle de géranium. Tout ceci n’est pas mal du tout.
Le seul ingrédient qui ne me plaît pas trop dans la compo est un petit malin qui se fait appeler caprylic/capric triglyceride. On vous explique qu’il provient de l’huile de noix de coco, mais il ne s’agit plus d’huile végétale mais d’huile végétale estérifiée.
Pour faire simple, on prend l’huile végétale, on la fractionne, puis on recompose ces éléments fractionnés avec des alcools naturels quand tout va bien, des produits issus de la pétrochimie quand ça va un peu moins bien. Alors oui on a un ingrédient qui provient de l’huile végétale et ça fait super bien sur le papier, mais on a un ingrédient qui n’a absolument plus les propriétés de l’huile végétale en question. Ca, c’était pour la petite leçon de Slow Cosmétique.
A priori, ces huiles estérifiées ne sont pas dangereuses pour la peau ou la santé, ni même pour l’environnement. Ce sont aussi souvent des agents de texture offrant des avantages par rapport aux huiles végétales brutes et donnant aux produits qui en contiennent une meilleure sensorialité. Mais je trouve à la fois vraiment non slow de recourir à ce genre de molécules et vraiment dommage de ne pas favoriser des huiles végétales pures dont les propriétés ne sont plus à démontrer.
Côté éthique, j’ai aussi un problème avec ce déodorant : la marque Schmidt’s, petite marque bio fondée à l’origine par une maman américaine dans sa cuisine, s’est faite racheter par le groupe Unilever. Unilever, vous savez, ce sont des marques telles que Timotei, Dove, Monsavon, Axe…) bref des produits industriels ultra cracras et donc, un groupe sans éthique et ultra commercial.
Ma démarche slow vise aussi à davantage me tourner vers de petits artisans, pour faire vivre de petites boîtes, à taille humaine, locales… Aussi je ne suis pas ravie de donner mon argent à Unilever.
Ma note
Efficacité : 7,5/10
Composition : 8/10
Odeur : 8/10
Qualité : 8/10
Praticité : 8,5/10
Rapport quantité/durabilité/prix : 7/10
Ethique de la marque : 6/10
Note moyenne : 7,6/10
Prix : 13€ les 75 grammes sur l’e-shop de Mademoiselle Bio
Le déodorant crème vegan citrus, de Soapwalla
Présentation, mon avis
On retrouve à nouveau un déodorant baume, dans un petit pot, comme le Clémence et Vivien, et comme lui avec la mention Slow Cosmétique.
Le pot, cette fois, est en plastique, ce qui le rend plus léger, mais les puristes du sans plastique seront moins contents. Faut faire des choix…
La texture est agréable, même si je trouve celle du Clémence et Vivien plus facile à prélever et à étaler, un peu plus crémeuse en fait.
L’odeur est vraiment sympa, elle évoque un citron sucré et acidulé, amateurs d’agrumes, ça vous plaira sans aucun doute.
Côté efficacité, on est du niveau du Schmidt’s. Elle est correcte, mais on fait mieux. On tient huit heures sur une journée calme, quatre seulement sous les grosses chaleurs ou avec une activité intense. Cependant, la différence avec le Schmidt’s tient au fait que l’odeur acidulée du Soapwalla a tendance à tourner quand elle se mélange trop à la transpiration, ce qui, au final, le fait sentir bon moins longtemps.
Je trouve aussi qu’il est un peu moins nourrissant pour les aisselles que le Schmidt’s ou le Clémence et Vivien, même s’il l’est sans aucun doute.
Côté composition, on a du beurre de karité, des huiles végétales, de l’amidon de maïs, du bicarbonate de soude, de la lécithine, de la glycérine, de l’argile, de la vitamine E et des huiles essentielles. Un peu moins épuré que celui de Clémence et Vivien, mais franchement rien à dire.
Pour moi ce déo a deux gros points négatifs :
Le premier, c’est la mauvaise expérience que j’ai eue avec le mien : je l’avais depuis trois mois à peine quand il a ranci. Texture croûteuse sur le dessus, odeur de rance très présente… J’avais lu je ne sais plus où que les créateurs conseillaient de simplement gratter le dessus si cela se produisait, mais pour ma part, une bonne partie du déo était contaminée et le reste, bien que toujours crémeux, avait pris cette odeur vraiment désagréable. A sentir mauvais de sous les aisselles, j’aime mieux ne rien mettre du tout.
Le deuxième point négatif, c’est le prix : ce déodorant fait plus de deux fois le prix du Clémence et Vivien, pour une contenance identique. C’est le plus cher de ma sélection, et vous comprendrez aisément qu’à ce prix-là, le premier point négatif que j’ai cité m’a paru encore plus négatif. C’est un peu plus pénible de devoir jeter les trois quarts d’un déodorant qu’on a payé 16,90€ que si on l’a payé 7,90€.
Pour moi une telle différence de prix entre ces deux déodorants, de conception presque identique, de volume identique, est tout simplement injustifiable.
Ma note
Efficacité : 7/10
Composition : 9/10
Odeur : 9/10
Qualité : 3/10
Praticité : 7,5/10
Rapport quantité/durabilité/prix : 3/10
Ethique de la marque : 10/10
Note moyenne : 6,9/10
Prix : 16,90€ sur la boutique de la Slow Cosmétique
Le déodorant solide symphonie florale et notes d’agrumes, de Paos
Présentation, mon avis
Ce déo arrive à retardement dans ma sélection, puisque découvert bien après les autres. Voici un nouveau déodorant naturel, lauréat de la mention Slow Cosmétique, et sans bicarbonate de soude. Produit par Paos, une petite marque sympathique en Isle-de-France qui veut prouver que la cosmétique naturelle peut rester fun, esthétique et pratique, il se présente sous forme d’un galet solide, dans une boîte en alu.
C’est personnellement le format que je préfère, identique à celui de Lush que je trouve très pratique, avec en prime une petite boîte parfaitement ajustée à sa taille et toute légère. Sa taille justement, ainsi que sa forme, sont idéales : rond, plat, ni trop grand ni trop petit, il sera parfait en voyage ou même dans un sac à mains.
Côté odeur, je dois admettre que son nom est un peu prétentieux. Ni la symphonie florale, ni les notes d’agrumes ne sont très probants. Pour moi, il sent principalement le géranium et la palmarosa, deux odeurs donc, que j’apprécie personnellement et qui ne me gênent pas, d’autant plus qu’à mon sens la palmarosa est l’huile essentielle la plus efficace pour gérer les odeurs de transpiration, mais qui restent un peu brutes et ne correspondent pas trop à ce que l’on attend d’un tel intitulé, quelque chose de vraiment floral et fruité. Il faut savoir que l’odeur de ce déo est malgré tout légère et peu persistante, donc pas gênante pour ceux qui ne l’aimeraient pas. Disons qu’elle est juste un peu décevante, tout en restant tout à fait agréable.
Côté efficacité, c’est sans conteste le plus efficace des déodorants sans bicarbonate de soude que j’aie testés ; il se range juste en-dessous des déos avec bicarbonate de Clémence et Vivien. On n’est bien sûr pas au niveau de l’Aromaco, mais on a quelque chose qui à la fois ne sent pas beaucoup et tient très longtemps. Quelque chose aussi qui ne tourne pas en se mélangeant à la transpiration, ce que je trouve peut-être pire encore que la transpiration seule.
Côté praticité, on est sur un produit un peu plus crémeux que l’Aromaco, donc très facile à appliquer et plus agréable aussi, et sur un produit qui, semble-t-il, ne laisse vraiment aucune trace sur les vêtements. Cependant, le revers de la médaille, c’est qu’étant plus fondant, il laisse plus de substance sur les doigts, ce qui oblige à se laver les mains après utilisation. Ce défaut m’agace un peu mais est compensé par le fait qu’il se rince très facilement sans aucun besoin de savon.
Ce déodorant est le seul, avec l’Aromaco de Lush, à ne pas contenir d’huiles ou de beurres végétaux, ce qui m’inquiétait un peu pour le soin de la peau sensible des aisselles. Cependant, il est le seul de toute la sélection à contenir de l’aloe vera, qui est hydratant et c’est je trouve une très bonne idée. Quoi qu’il en soit, je suis très impressionnée par la douceur de mes aisselles depuis que je l’utilise, sur ce point il est incontestablement le meilleur de la sélection. Il laisse les aisselles très légèrement collantes, mais c’est assez curieux parce qu’on le remarque bien lorsqu’on les touche avec le doigt, mais elles ne collent pas du tout aux vêtements ou même ne donnent la sensation que la peau se colle lorsque l’on serre le bras contre son corps. Du coup je ne considère pas ça véritablement comme un défaut.
Le galet pesant 40 grammes et étant plus fondant que le Schmidt’s ou le Aromaco, pour un prix de 12,50 €, ce n’est pas le meilleur rapport quantité-prix que l’on puisse trouver, mais il sera malgré tout plus facile à doser que les déodorants en pot.
Côté composition enfin, on a de la glycérine, pour la texture et l’hydratation, de la terre de diatomée (absorbante), de l’acide palmitique et stéarique (deux émulsifiants qui servent aussi à limiter les mauvaises odeurs), de l’hydroxyde de sodium (neutralise les acides gras et stabilise le PH), un complexe de sept huiles essentielles et du jus d’aloe vera en poudre. Il est à noter que ni la glycérine ni les émulsifiants utilisés ne sont fabriqués à partir de palme, ce qui est extrêmement rare. L’acide palmitique par exemple est issu de l’huile d’olive. Si on devait faire un petit reproche à cette composition, ce serait d’une part qu’elle contient des ingrédients transformés en tête de liste INCI, je veux parler des émulsifiants, et aussi que la liste des huiles essentielles est vraiment longue, est-ce bien slow ? Cependant c’est peut-être aussi la complexité de la synergie qui la rend aussi efficace, faut voir.
Ma note
Efficacité : 8,5/10
Composition : 9,5/10
Odeur : 8/10
Qualité : 9,5/10
Praticité : 8,5/10
Rapport quantité/durabilité/prix : 7/10
Ethique de la marque : : 9/10
Note moyenne : 8,6/10
Vous pouvez l’acheter par ici sur le site de la marque ; il est aussi en vente sur le site de la Slow Cosmétique.
Le déodorant solide Fresh-up, de Pachamamaï
Mon avis
Voilà un déodorant dont j’ai beaucoup entendu parler avant de l’acheter. La marque Pachamamaï n’a plus besoin qu’on la présente, elle fait partie des premières marques connues pour ses cosmétiques solides et vraiment slow. Si son éthique reste globalement très bonne, je lui reproche à présent de proposer des prix que je trouve vraiment exagérés pour la taille des produits.
Le déo Fresh-up en est un parfait exemple, avec un galet de seulement 25 grammes pour un prix de 13,50€, on n’est clairement pas dans les plus économiques des déodorants de ma sélection ! De plus, comme il doit être mouillé pour être utilisé, il diminue plus vite que tous les autres déos présentés dans cet article, le rapport quantité/prix est donc assez indécent.
Sinon, il s’agit d’un petit galet, dans une boîte alu, donc mon format préféré, le plus pratique à mon sens. Léger, encore plus compact que le Paos, il a tout bon sur ce plan-là.
Son odeur poudrée est douce et très discrète, vraiment sympathique.
Côté composition, on a de largile blanche, de l’huile de coco, du bicarbonate de soude, du ricinoléate de zinc, des cires végétales, des poudres minérales et une synergie de quatre huiles essentielles (pamplemousse, vétiver, géranium et sauge sclarée). Rien à redire de ce côté-là.
Cependant, il a longtemps eu une mauvaise note dans ce comparatif, d’abord pour son prix exorbitant, ensuite pour sa praticité que je trouve douteuse. En effet, il est nécessaire de mouiller le galet pour l’appliquer sous les aisselles. N’essayez pas de l’appliquer sec, c’est ce que je faisais au tout début et d’une part ça n’était absolument pas efficace (d’où ma mauvaise note), d’autre part je me suis vite retrouvée avec des irritations assez importantes, d’où ma mauvaise note. Comment ça y a des répétitions dans cette phrase ? Bref donc, il faut mouiller le produit et il se transforme alors en crème, très facile et agréable à appliquer, qui pénètre bien. Toutefois, si j’apprécie les déos solides dans de petits formats, c’est justement pour pouvoir les utiliser en toutes circonstances, et pas seulement à proximité d’un point d’eau. De plus, on se retrouve à ranger le déo mouillé dans sa boîte, ce qui le ramollit un peu à la longue, et il est absolument nécessaire de se laver les doigts après application.
Cependant, lorsque j’ai fini par comprendre qu’il fallait le mouiller, j’ai enfin pu découvrir sa véritable efficacité, qui est bleuffante et sans conteste la meilleure des déos que je vous présente ici, à l’exception du Lush qui, je le rappelle, ne peut pas être concurrencé, ne cherchez pas.
En résumé, il a un certain nombre de défauts, compensés par une efficacité hors pair et un format pratique.
Ma note
Efficacité : 9,5/10
Composition : 9,5/10
Odeur : 9/10
Qualité : 9/10
Praticité : 6,5/10
Rapport quantité/durabilité/prix : 4/10
Ethique de la marque : : 8,5/10
Note moyenne : 8/10
Vous pouvez acheter le déodorant Fresh-Up de Pachamamaï sur la boutique de la Slow Cosmétique.
Déodorant solide coco palmarosa, de Lulu & Guite
Mon avis
Ca y est, je crois que je l’ai trouvé. Je veux parler du déo idéal qui réunit tous les critères importants pour moi. Notez bien que si je fais ce comparatif, c’est bien parce que je sais que ce que j’apprécie ne convient pas à tout le monde. Vous avez tout à fait le droit de ne pas être d’accord avec votre grand gourou. Non, je ne vais pas refaire la blague du grand kan… le grand kangourou ! Et si, elle l’a faite… Bref, le Lulu & Guite, pourquoi je l’aime tant ?
A nouveau, on a une boîte en alu, légère, facile à emporter partout, parfaitement ajustée à son déo, pas de perte de place. L’impact environnemental de l’alu, puisqu’on n’en a pas encore parlé, est très discuté. Il est, semble-t-il, très gourmand en énergie à la production, plus que le plastique, et sa production à partir de la bauxite n’est pas gégé pour l’environnement. En revanche, l’aluminium est très peu coûteux en énergie pour être recyclé, et il peut s’utiliser sans risque sanitaire après de nombreux cycles de recyclage, contrairement aux plastiques qui se dégradent très vite. Très léger, c’est aussi un avantage écologique lors de son transport. Personnellement, je crois de plus en plus à l’intérêt de l’alu malgré ses inconvénients et j’apprécie donc ce type de contenants.
A l’intérieur de la boîte, on a donc un déo solide qui, contrairement à celui de Pachamamaï, n’a nul besoin d’être humidifié pour être appliqué. Il est donc plus économique, car il laisse juste assez de substance lorsqu’on le frotte sur les aisselles, sans en gaspiller. Il est agréable à appliquer, n’irrite pas du tout et, avantage majeur, par rapport par exemple au Paos, il ne laisse absolument aucune substance sur les doigts, pas besoin de point d’eau à proximité, vous pouvez l’avoir dans le sac à main et l’utiliser à tout moment.
Il est très nourrissant pour les aisselles, ce qui est un plus non négligeable.
Côté odeur, il ne contient en huile essentielle que de la palmarosa, et pourtant, je lui trouve une odeur bien plus délicieuse que celle du Schmidt, peut-être à cause des autres ingrédients qu’il contient. Il a une odeur toute douce, légèrement fleurie, et très discrète, bien qu’un peu moins discrète que celle du Pachamamaï.
Le galet pèse 25 grammes, comme le Pachamamaï, mais il paraît plus gros, et pour moi c’est plutôt un avantage parce qu’il est plus facile à appliquer. Non seulement il ne coûte que 10,10 €, donc moins cher que le Pachamamaï pour un même poids, mais surtout, étant donné qu’il n’y a pas besoin de l’humidifier, il réduit beaucoup moins vite, ce qui fait que son rapport quantité/durabilité/prix s’avère bien meilleurs. Il descend plus vite que le Lush, personne ne peut durer aussi longtemps que le Lush, mais il reste à mon sens l’un des plus économiques car bien plus facile à doser qu’un déo en pot.
Côté efficacité, à mon sens on est un poil en-dessous du Pachamamaï, donc, au niveau des Clémence et Vivien, ce qui est extrêmement correct. Il vous restera fidèle tout au long d’une journée normale sans souci. En cas de grosse chaleur, il faudra sans doute en remettre à la mi-journée, mais il est super transportable, bien plus que les Clem et Vivi !
Côté compo enfin, on est sur un sans faute et très épuré, avec des ingrédients bio : amidon de maïs, huile de coco, bicarbonate de soude, beurre de karité, oxyde de zinc, cire de carnauba, argile blanche, huile de jojoba, huile d’amande
douce, huile essentielle de palmarosa, vitamine E, huile de tournesol.
Ma note
Efficacité : 9/10
Composition : 10/10
Odeur : 8,5/10
Qualité : 9,5/10
Praticité : 10/10
Rapport quantité/durabilité/prix : 7,5/10
Ethique de la marque : : 10/10
Note moyenne : 9,2/10
Retrouvez le déo Lulu & Guite sur la boutique de la Slow Cosmétique
En résumé
C’est le déodorant Aromaco de Lush qui s’avère le plus efficace, incontestablement. Cependant, sa composition n’est pas parfaite et l’éthique de la marque pose question.
Ce sont les déos de Clémence et Vivien, ceux contenant du bicarbonate de soude, qui s’avèrent avoir l’odeur la plus exquise, avec une efficacité plus que correcte, qui reste dans les meilleures. Cependant, l’argument de l’odeur est extrêmement subjectif. Par ailleurs, les pots en verre sont lourds et le prélèvement en pot peu pratique.
C’est finalement le déodorant de Lulu & Guite qui semble réunir le plus de bons points. Il a la praticité d’application de l’Aromaco, une efficacité tout à fait satisfaisante, un format pratique et une odeur agréable.
Pour les aisselles sensibles au bicarbonate de soude, que contient le Lulu & Guite, on trouve, pas bien loin derrière, le déodorant Paos, qui possède à peu près les mêmes avantages, malgré une efficacité très légèrement en-dessous et le petit inconvénient de coller sur les doigts.
Pour moi, c’est le Lulu & Guite qui obtient ma totale adhésion et que je rachèterai.
A vous maintenant de faire votre choix, avec vos propres priorités et critères d’exigence.
Sachez qu’écrire cet article a été un exercice passionnant, car j’ai tenté de noter honnêtement chaque déo en fonction des critères que j’avais établi et que je n’ai fait les moyennes qu’à la fin. Aussi je n’étais pas certaine du résultat que j’allais obtenir et ça m’a permis moi-même d’y voir plus clair sur mes préférences.
C’est à vous maintenant : quel est votre déodorant chouchou ? Pourquoi lui ? Avez-vous testé certains des déos de ma sélection et votre avis diffère-t-il du mien ?
A lire aussi : Dentifrice naturel, lequel choisir ?
14 commentaires
Coucou, tu as oublié la pierre d’alun, 100% naturel.
Le talc peut aussi faire office de déodorant naturel.
Super ton blog :-)
Coucou,
Merci !
Je n’ai pas cité la pierre d’Alun pour trois raisons :
La première, c’est qu’elle est très controversée. En effet, elle est composée en grande partie de sulfate d’aluminium, qui au contact de l’eau se transforme en hydroxyde d’aluminium. Il s’agit de l’un de ces sels d’aluminium suspectés de présenter des risques de cancer du sein ainsi que de maladies cérébrales. On ne sait pas exactement à quel point ces sels d’aluminium, ceux de la pierre d’Alun, pénètrent ou non la barrière de l’épiderme, mais en slow cosmétique on préfèrera pratiquer le principe de précaution.
La deuxième raison, c’est que comme tous les déodorants chimiques contenant des sels d’aluminium, l’action de la pierre d’Alun n’est pas anti-odeur mais antitranspirante. Le fameux hydroxyde d’aluminium va boucher les pores pour empêcher la transpiration d’être évacuée. Je suis d’un point de vue personnel totalement opposée à ce principe d’action, qui pour moi est anti-naturel et n’est pas bon du tout pour la peau. La transpiration a une fonction métabolique importante et la bloquer n’est pas sain pour le corps.
La troisième et dernière raison est encore plus simple : ma peau qui tolère pourtant bien le bicarbonate de soude ou d’autres actifs parfois mal tolérés ne supporte pas du tout la pierre d’Alun. Démangeaisons, plaques de petits boutons, rougeurs. J’ai lu sur le net que le problème était assez récurrent.
Voilà donc pourquoi je n’utilise pas la pierre d’Alun et je ne la préconise pas du tout^^.
Au plaisir de te lire !
Bonjour, un grand merci pour cet article bien instructif :) Je suis assez tentée par le déo de Clémence et Vivien mais j’ai déjà essayé des déos en baumes et ils laissaient des traces grasses et jaunissaient un peu les vêtements : as-tu constaté ça aussi avec celui-ci ou pas du tout ?
Bon week-end !
Léa
Salut et désolée pour le retard de réponse !
Alors, par rapport à d’autres déo baume, je trouve que le Clémence et Vivien ne laisse vraiment que peu de traces. Perso par précaution, je l’applique toujours un peu avant de m’habiller et je le masse un peu pour faire pénétrer et je n’ai jamais constaté de problèmes.
Si tu testes, hésite pas à faire un retour !
Salut, merci beaucoup pour ta réponse ! Je l’ai acheté et ne pourrai le tester qu’après ma grossesse..
Bonne soirée !
Je vais peut-être tester les déos de Clémence et Vivien, mais, pour ma part, j’en ai testé un autre qui me plaît beaucoup, parce que sans palmarosa, car irritant en ce qui me concerne, il s’agit du déodorant de la marque Sativa.
Il est semble-t-il assez semblable niveau aspect, au dernier déodorant que tu as décrit, je l’aime beaucoup, son odeur ressemble un peu à celle d’un jardin et si je ne m’abuse, il y en a un nouveau qui vient de sortir, toujours chez sativa, sans huiles essentielles, pour les femmes enceintes ou les peaux sensibles.
Hello !
Je viens de le regarder, je ne le connaissais pas du tout. La composition est top ! Merci beaucoup pour la découverte !
Par contre pour ceux qui y sont réactif, celui-ci contient du bicarbonate de soude. Mais pas de palmarosa ! En fait c’est bien qu’il en existe de nombreux différents, chacun peut y trouver son compte.
Cela étant dit, selon ce qui crée des réactions avec la palmarosa, celui-ci contient de la monarde fistuleuse, une huile essentielle que l’on produit en France et qui a peu ou prou les mêmes propriétés et une odeur semblable, mais du coup, une composition, aussi, assez semblable sur le plan biochimique, donc si par exemple c’est vraiment une allergie, il y a des chances que vous la retrouviez malgré tout.
Mais enfin, visiblement, pour toi, ça semble ok !
Merci encore pour le partage ! J’en découre plein en ce moment grâce à vous, on m’en a cité un autre sur FB qui est du même genre que le Paos avec une compo encore différente, j’ai presque hâte de terminer le mien pour en tester un autre !
Bonjour Flo,
Voilà un moment que je suis abonnée au déodorant Fresh-up de Pachamamaï. Je le trouve redoutablement efficace, pratique à utiliser et il ne prend pas de place dans une trousse de toilette minimaliste. Mais depuis peu, il me provoque des démangeaisons. Je suis donc bien tentée d’essayer le Paos que je viens de commander. Le fait qu’il s’utilise sans eau est pour moi un gros avantage.
Merci encore pour ton blog et tes supers comparatifs !
Coucou !
Effectivement, le Fresh-up contient du bicarbonate de soude, faudrait pas que ce soit à cause de ça. Tu me diras des nouvelles du Paos, moi j’en suis toujours contente en tout cas.
Comme toi, j’aime aussi beaucoup les déos baumes de Clémence & Vivien, notamment le poudré. Par contre, la texture baume n’est vraiment pas pratique à prélever quand on a les ongles longs. Il faudrait peut-être une mini spatule. Et le contenant est beaucoup trop lourd pour être emmené en voyage.
Dans la commande que je viens de passer, j’ai aussi mis un dentifrice à croquer de la marque Paos. Merci de me l’avoir fait découvrir ! Je trouve ce format vraiment ingénieux et, encore une fois, très pratique pour les voyages ou les randos.
Cette fois, je m’arrête là. A bientôt !
Je suis assez d’accord pour les inconvénients des déos Clémence et Vivien, même si je continue d’adorer leur odeur et efficacité. Notamment le côté lourd et encombrant m’embête un peu en vacances.
Ah tu me diras ce que donne le dentifrice pour toi. J’ai fait goûter à mon frère et à sa copine, ils ont détesté, et moi, je les trouve super chouettes. Honnêtement, à la maison je préfère encore et toujours mon Nature et Limousin, parce que question goût, il est ireemplaçable, texture et efficacité aussi d’ailleurs. Mais en vacances, ces petites pastilles, c’est topissime.
Et si tu veux vraiment partir mini mini, tu en prélèves juste trois ou quatre que tu mets dans une toute petite boîte, moi j’ai par exemple une toute minuscule boîte pour prendre des cachets dans mon sac à mains, c’est hyper pratique.
En tout cas, tu me diras !
Passe un bel été !
Coucou,
Alors moi j’utilise depuis cet été le Clémence et Vivien à la vanille que tu m’avais conseillé. J’en suis contente, il tient vraiment bien. Le seul petit reproche à faire c’est que c’est un peu galère pour le prélever, surtout en fin de pot. Aussi, ça fait un peu comme si j’avais de la craie dans les doigts après l’avoir passé.
Je suis bien tentée par le poudré ou le fleuri, mais comme nous espérons une future grossesse, j’évite le fleuri. Pour le poudré je ne sais pas si je peux.
J’aurais tout de même préféré le format stick si cela avait été possible, mais bon, rien n’ai parfait!
Coucou !
Bon, comme je ne cesse de le répéter depuis que j’ai commencé à répondre à mes commentaires en attente, je suis profondément désolée pour le retard. Petit, gros souci technique, je ne pouvais plus accéder à mes coms !
Me revoilà donc enfin. Alors non, le poudré ne conviendra malheureusement pas à une grossesse, même si les huiles essentielles qu’il contient ne sont pas précisées parce que c’est une composition parfumante et qu’ils ont donc le droit de n’écrire que parfum, la marque précise bien qu’il contient des huiles essentielles non adaptées à la grossesse. Dommage !
Je confirme, les deux déo sans bicarbonate de soude ont ce toucher un peu crayeux et désagréable que n’ont pas ceux au bicarbonate, j’ai eu le mandarine et j’ai eu le même souci.
Du coup, va je pense falloir attendre un peu pour tester les bicarbonate, si bébé se pointe !
A tout bientôt et donne-moi des nouvelles.
Deuxième message, il y a la marque Shmidts qui fait un déo stick naturel plutôt efficace. Il ne te conviendra pas en cas de grossesse, il est à la palmarosa, ou au géranium, j’ai un doute, mais en tout cas les deux sont proscrites pendant la grossesse, mais, même si la marque est un peu moins éthique que Clémence et Vivien, c’est une alternative à considérer si jamais tu as envie de tester un déo naturel en stick.