Salut tout le monde !
Je vous retrouve aujourd’hui pour un nouvel épisode de mes coups d’œil du mois. Comme d’habitude, ils sont tout à fait éclectique, et c’est pour ça qu’on les aime ! Puissiez-vous y puiser des inspirations et découvertes qui sauront enchanter votre été.
Ma révolution de l’assise avec le Swiss ball (ou gym ball)
C’est lors d’un mémorable séjour chez mon frère que j’ai découvert ce merveilleux objet. Pour tout vous avouer, nous avons passé cinq jours assis dans son bureau à faire de la musique et des jeux. Or, mon frère était très embarrassé de n’avoir pas de chaise de bureau à me proposer. Il y avait bien son ballon, mais bon, pensait-il, ça n’allait pas du tout me plaire. Vous me connaissez, dès qu’un truc inconnu se présente à moi, en particulier quand il est surprenant ou amusant, il me faut absolument l’essayer ; et là, il était les deux !
Le Swiss ball, c’est un gros ballon aux parois très résistantes, qui peut tant servir dans le cadre d’exercices sportifs que… comme siège de bureau. Il y a même des marques qui ont développé un véritable art de la décoration autour de ces objets, les destinant spécifiquement à l’usage au bureau. La marque Vluv, qui est celle que je vous recommande, propose un grand nombre de déclinaisons du fameux ballon, enveloppé dans un tissu décoratif très qualitatif, dans de nombreuses couleurs et matières. Ils ont même une poignée, permettant de transporter facilement l’objet ou de caler le ballon bien comme il faut quand on s’installe à son bureau.
Ce ballon a de nombreux avantages : il permet de renforcer la sangle abdominale, il oblige à se tenir bien droit et donc empêche ou de s’avachir en arrière, ou de se courber en avant, il permet de garder le corps actif, mais aussi de bouger facilement les jambes ou le bassin pour se détendre quand ça fait un moment qu’on est assis dessus.
J’ai constaté ces derniers temps que j’avais facilement mal au dos en me couchant le soir, après une journée passée à travailler devant mon ordinateur. Eh oui, que voulez-vous, j’avance gentiment vers la vieillesse. Or, après cinq journées d’asseoiement particulièrement intensives à utiliser ce ballon, j’ai découvert avec le plus grand étonnement que mon dos ne me faisait pas mal du tout. Par ailleurs, je me suis rendue compte que j’appréciais beaucoup le fait de pouvoir gigoter sur mon siège, de façon tout à fait infime, mais régulièrement, car ça m’évitait totalement de m’ankyloser. Bref, le concept m’a totalement conquise et je m’en suis procuré un.
Ma référence, celui que vous voyez sur la photo, est le Vluv Stov couleur greige. Il y a plusieurs gammes chez Vluv, avec des tissus différents, de la toile basique au similicuir en passant par le velours ou la laine. Je vous conseille la gamme Stov car elle reste dans des prix raisonnables pour quelque chose d’à la fois vraiment esthétique et qualitatif. Parce que oui, l’esthétique, ça compte ! On ne parle plus d’un accessoire que vous sortez uniquement pour le sport, mais d’un véritable mobilier de bureau.
Si vous aussi, vous avez envie de vous lancer dans l’aventure, voici quelques conseils pratiques :
Il est très important que votre ballon vous place à la bonne hauteur par rapport à votre bureau. Quand vous êtes assis avec les mains sur votre bureau, vos avant-bras doivent être parfaitement horizontaux sans que vous ayez à monter les épaules. S’ils sont en pente vers le bas ou vers le haut, ce n’est pas bon pour vos épaules et le haut de votre dos. Ce serait vraiment dommage d’acheter un accessoire qui améliore le confort et la santé du bas du corps si c’est pour pourrir le haut. Si vous n’avez la possibilité ni d’ajuster votre bureau, ni de le changer et que la taille de ballon qui vous correspond ne convient pas, il vaut mieux oublier le ballon.
Pour choisir la taille de votre ballon, le plus simple est de vous fier à votre propre taille :
- Vous mesurez moins de 1,55 m, prenez un diamètre 55 cm ;
- Vous mesurez entre 1,55 et 1,75 m, prenez un diamètre 65 cm ;
- Vous mesurez plus de 1,75 m, prenez un diamètre 75 cm.
Pour être sûr de vous, vous pouvez aussi vous fier à votre position, quand vous êtes assis sur le ballon : votre bassin doit être légèrement plus haut que vos genoux, c’est-à-dire que vos cuisses doivent être légèrement en pente descendante de vos hanches à vos genoux. Il ne s’agit cependant pas d’une pente très prononcée. Il faut aussi que vos pieds soient bien ancrés dans le sol.
Dans pratiquement tous les cas, ce sera le ballon 65 cm qui vous conviendra, à part que vous soyez très grand ou extrêmement petit. Toutefois, notez bien qu’avec un ballon 75 cm ou avec un ballon 55, il y a de fortes chances pour qu’un bureau classique ne soit pas du tout adapté et vous fasse prendre une mauvaise posture.
Enfin, en ce qui concerne l’utilisation, si vous n’êtes pas à l’aise, commencez par n’y passer que de courts moments et gardez votre chaise de bureau préférée à portée de main. Des petites séances de dix minutes sont tout à fait indiquées. Puis, peu à peu, vous pourrez prolonger le temps d’utilisation. Toutefois, même si vous êtes un adepte du bidule, je vous recommande d’alterner à peu près moitié moitié entre le ballon et une chaise de bureau pour ne pas trop vous fatiguer et finir par prendre une mauvaise posture sans vous en rendre compte.
Quoi qu’il en soit, cet objet est totalement adopté dans mon quotidien et je ne regrette pas un instant mon achat. Ludique, utile, efficace et attirant la curiosité de tous mes invités, mon ballon est devenu un véritable compagnon de chaque jour. Et même, je lui parle ! Oui bon, comme à presque tous mes objets favoris, c’est vrai.
Côté prix enfin, le Vluv Stov coûte 119,90 €. C’est un investissement, mais aussi la garantie d’une fabrication européenne et d’un plastique sans phtalates ni autres composés toxiques pour la santé. Son prix est aussi et surtout lié à la jolie finition de son tissu. Vous pouvez parfaitement utiliser comme siège de bureau le plus basique des gym ball du marché, en vous assurant tout de même de choisir une taille correspondant à vos besoins.
Des podcasts de critique littéraire avec Phlarme
J’aime bien avoir quelques endroits sur le net où trouver de l’inspiration pour mes prochaines lectures. Voilà pourquoi aujourd’hui j’ai eu envie de vous parler des critiques de Phlarme.
Sur sa chaîne, sobrement intitulée « Phlarme critique », elle nous propose de longs podcasts très détaillés dans lesquels elle nous présente son avis sur des livres très variés. Parfois ce sont ses lectures du moment, parfois ses livres préférés, parfois encore, et j’aime bien le concept, des suggestions de ses amis ou followers.
Phlarme est non-voyante, aussi vous ne trouverez sur sa chaîne aucun contenu vidéo. Cependant, cela ne manque en rien : nul besoin d’images pour vous parler d’un livre, la voix chaleureuse et apaisante de Phlarme suffit amplement, vous permettant d’écouter ses critiques partout, que vous soyez au volant de votre voiture ou allongé dans votre lit douillet.
Ce que j’aime chez Phlarme, c’est sa franchise dans la critique, sa simplicité (elle ne passe pas par quatre chemins pour vous dire quelque chose), son humour et son petit côté sarcastique parfois qui fait du bien. Ses analyses sont toujours intelligentes, mais sa familiarité quand elle s’adresse à nous et son petit sourire la rendent extrêmement accessible. Rapidement, on a l’impression de retrouver une bonne copine.
Certains pourront peut-être reprocher que ses podcasts sont vraiment longs. C’est sûr, je ne vais pas vous mentir, vous n’en trouverez pas beaucoup qui font moins d’une demi-heure et beaucoup qui font plus. Il vous faut donc avoir du temps devant vous pour vous lancer à l’assaut de ses podcasts, raison pour laquelle moi-même j’ai énormément de retard, mais Phlarme est quelqu’un qui aime aller au fond des choses. Elle dit elle-même que si critiquer un livre, c’est y passer dix minutes, ça n’a aucun intérêt. Alors si comme elle vous aimez la précision et les analyses détaillées, n’hésitez plus, c’est elle qu’il vous faut !
Voici le lien vers sa chaîne Youtube. Bonne écoute !
Port Mondes, un jeu du Nid de Corax
« Je vais où sont tous les espoirs, tous les dangers.
Je vais, entre les mondes, les rencontrer. »
Tels sont les maîtres mots qui permettent de se rendre à Port Mondes, un lieu de contraste, d’opportunité, de mystères, de quelques miracles et de beaucoup
de tragédies. François Malvenne, un charismatique escroc, ignore tout de cette formule et pourtant une fuite éperdue dans les rues de Carcassonne va le mener en cet endroit unique. Il a autant à découvrir sur Port Mondes que sur lui-même.
Faites en sa compagnie vos premiers pas dans cet univers gothique, onirique, horrifique. Vos premiers pas mais pas les derniers car le jeu, à terme, proposera trois aventures centrées chacune sur un personnage différent. Ces personnages sont liés les uns aux autres et c’est en découvrant leur point de vue respectif que vous comprendrez tout des mystères qui président à leur destin.
J’aime les jeux, tous types de jeux, ce n’est pas nouveau. J’aime aussi les jeux qui peuvent réunir tous les joueurs, ce qui ont des yeux qui voient, ceux qui utilisent davantage leurs oreilles. Pourquoi devrait-il y avoir des jeux réservés aux aveugles et d’autres réservés aux voyants ?
Cela fait partie des ambitions du jeu Port Mondes, créé par le Nid de Corax. Il s’agit d’un RPG complet, avec une fiche de personnage, des statistiques et des capacités évolutives, etc. C’est un jeu entièrement textuel, ce qui le rend accessible à tous, mais son univers sonore très qualitatif et immersif, ainsi que ses très belles images, ont pour but de vous faire vivre une expérience unique.
Le texte est très bien écrit, c’est un régal que de lire l’histoire, avec une pointe d’humour délicieuse. La manière dont le scénario se déroule, de même que ce principe de découvrir différentes facettes de l’univers en fonction des personnages joués, avec toutefois ce fil commun qui fait que l’on comprend l’univers chaque fois un peu plus, est extrêmement habile.
Par ailleurs, l’une des grandes forces de ce jeu, et pourtant son aspect qui m’inquiétait le plus au départ, ce sont ses mécaniques de jeu : toutes les actions sont tributaires de l’utilisation d’un deck de cartes qui représente à la fois notre force et notre maîtrise de la magie, selon les cas. C’est, en fait, le même principe que d’utiliser des dés pour décider des actions, avec cependant de bien plus grandes possibilités mais aussi une possibilité de stratégie plus importante que lorsque l’on est seulement tributaire de dés. Votre deck représente à la fois vos statistiques, donc vos capacités à effectuer certaines actions, et vos dés, donc la part d’aléatoire.
J’aime quand un jeu est fluide et sa mécanique rapide et simple à appréhender, aussi je craignais vraiment que cet aspect du jeu ne me bloque très vite. Or, ce n’est pas du tout ce qui se passe. Au début, je n’y comprenais absolument rien, et je me suis rendue compte que ça n’était pas grave du tout et que malgré tout, je pouvais jouer, sans faire de grosses erreurs et en ayant tout le plaisir du jeu.
Ce que je veux vous dire, c’est que ce principe est intéressant car, si vous vous intéressez vraiment aux mécanismes du jeu, il leur apporte une grande richesse, mais si vous n’en avez rien à faire et que cet aspect-là des jeux vous a toujours gonflé, vous pouvez parfaitement jouer sans avoir tout compris et sans en être gêné.
Enfin, il faut vraiment louer l’imagination de Corax, créateur vraisemblablement fasciné par le monde onirique (moi aussi je kiffe les rêves !), qui nous offre un univers riche, vaste, mystérieux, à la fois effrayant, beau et fascinant. La taille de l’univers, et ce alors même que je n’ai pu pour l’instant l’explorer qu’avec un seul des trois personnages, est tout à fait prodigieuse. Malgré la trame de l’histoire, que vous devrez bien finir par suivre de près ou de loin, vous avez une grande liberté dans ce monde, liberté d’explorer, de découvrir des recoins, de contempler des œuvres d’art, de lire des bouquins entiers qui vous parlent de l’univers, de trouver de petits boulots pour vous faire de l’argent ou bien encore de jouer à des jeux ou d’aller parier sur les combats atroces qui se livrent aux arènes. Mais chut, Flo, tu en as déjà trop dit.
Actuellement, le jeu est en béta, avec un seul personnage disponible. Si tout va bien, la version définitive sortira avant la fin de l’année. Quoi qu’il en soit, on a avec la béta déjà un incroyable aperçu du potentiel de ce jeu, plusieurs heures de gaming devant soi et un jeu totalement gratuit. Si vous êtes aussi fan de RPG que de bonnes histoires, je vous encourage à foncer découvrir Port Mondes.
Voici le lien vers le jeu sur itch.io.
Le shampoing douceur de l’Orée des savons
Revenons à des sujets qui vous sont un peu plus familiers si vous zonez dans ma dimension, les cosmétiques slow !
Je vous ai déjà parlé de la marque l’Orée des savons dans cet article où je parle savons saponifiés à froid, parce que j’adore les valeurs de cette jolie marque fraîchement labellisée Slow Cosmétique, notamment le fait que pratiquement tous les ingrédients sont originaires de petits producteurs français, mais aussi leur discours sur la consommation et le pouvoir d’achat. Mais je dois vous avouer que la première chose qui m’a donné envie de tester, c’est leur papier d’emballage ensemencé : on déballe le savon, on plante le papier et on obtient de belles fleurs qui en plus, profitent aux abeilles. Rien ne se perd, tout se transforme !
Oui, l’enfant émerveillée que je suis a complètement craqué sur le concept, mais l’adulte qui se cache derrière n’aurait pas pris le temps de vous en parler si en plus les cosmétiques n’avaient pas été géniaux.
Ce shampoing est un gros coup de cœur pour de nombreuses raisons :
- Il ne contient que 35 % de SCI, comme les miens ! Donc, moins irritant et moins impactant pour la planète ;
- Il mousse vachement ! Monsieur Flo et moi-même en avons été très surpris, compte tenu de la proportion en tensioactif, mais il mousse beaucoup dès le premier lavage ;
- Il fait des cheveux propres, beaux, légers et soyeux et il convient tant aux cheveux courts de monsieur qu’à mes cheveux longs.
La composition : SCI (35 % seulement, donc beaucoup moins de risques d’irritations), Argile rose de Rhône-Alpes, huile d’amande douce des Pyrénées Orientales, huile de tournesol de la Nièvre, Vinaigre de cidre de la Manche (malin, pour un PH légèrement acide), lauryl glucoside (tensioactif très doux obtenu à partir de végétaux, sans palme, c’est grâce à ce petit-là, même présent en très petite quantité, que le shampoing fonctionne si bien).
On a donc un shampoing à la composition très épurée, sans parfum ni huiles essentielles, sincèrement, il n’a aucune odeur, donc adapté aux enfants, à la grossesse, très doux, et qui convient visiblement bien à tous types de cheveux.
Vous pouvez l’acheter sur le site de la marque, le galet de 60 grammes coûte 11,50 €.
Le savon au lait d’avoine, origan et plantes sauvages de la marque les Belles de Savon
Je vous en ai parlé en long, en large et en travers dans ma sélection de savons, étant donné que nous lui desservons le prix du meilleur savon de 2021. Je ne vais donc pas vous en pondre une trop grosse tartine, d’autant que cet article est déjà monstrueusement long.
Mais comme mes coups d’œil du mois sont sensés être des condensés des choses qui m’ont le plus séduite ces derniers temps, il m’a semblé qu’il lui fallait une petite place ici.
La marque, les Belles de Savons, lauréate de la mention Slow Cosmétique, est attentive à choisir des ingrédients locaux, biologiques et ou équitables. Elle propose toute une série de savons contenant des laits, animaux ou végétaux. Il y en a pour tous les types de peau, pour tous les goûts olfactifs et tous les âges. En plus, les Belles de Savon nous racontent toujours une histoire avec chaque savon, mettant en scène un personnage de la belle époque. J’ai très envie de tous les acheter, pour tout vous dire.
Pour en revenir à notre petit au lait d’avoine, qui évoque Suzanne la faneuse dans les champs, on est fan de son odeur qui nous évoque la garrigue et le soleil, qui reste sur la peau et envahit la douche. On est fan de sa mousse crémeuse, que monsieur Flo recommande pour le rasage. On est fan de ses huiles essentielles purifiantes et de son lait d’avoine, qui rendent vraiment la peau toute douce. Bref, là aussi, c’est un véritable coup de cœur.
La composition : huile de coco, lait d’avoine, huile d’olive, beurre de karité non raffiné et équitable, huile de tournesol, huiles essentielles d’origan, lavandin et menthe poivrée, argile verte et fleurs de lavande.
Vous pouvez l’acheter sur le site de la Slow Cosmétique, au prix de 7 € le savon rond de 90 g.
J’espère que je ne vous ai pas tués avec ce long article, et que vous y avez fait quelques trouvailles intéressantes. A votre tour, n’hésitez pas à me raconter en commentaire vos coups de cœur de ces derniers mois, quelle qu’en soit la thématique ! Profitez bien de votre été et on se retrouve très vite.