Voilà un an déjà que je ne vous avais pas écrit de petit article sur mes coups de cœur du mois ! C’est qu’il faut que j’en aie, déjà, des coups de cœur, et qu’il n’y ait pas assez à dire sur eux pour ne pas leur consacrer un article entier. N’étant pas quelqu’un qui fais beaucoup d’achats et les quelques-uns que je fais n’étant pas toujours aussi satisfaisants que je le voudrais, j’ai attendu un peu avant de rassembler quelques pépites que j’avais vraiment envie de vous faire découvrir.
Voilà donc un excellent moyen de commencer l’année, de se faire plaisir en ce mois de janvier qui n’est pas toujours très facile à affronter après les fêtes, avec plein de petites suggestions variées.
Aujourd’hui, on va parler lait pour le corps, maquillage, bijoux et lectures. C’est parti !
Le lait pour le corps hydratant Terra Ipsum
Cela fait longtemps que je cherche un bon lait pour le corps, hydratant, vraiment slow, à la texture fluide mais pas liquide. Pour tout vous dire, c’est surtout en été que j’ai besoin d’un tel produit. Le chlore des piscines, que je fréquente beaucoup en cette saison, m’abîme beaucoup la peau et elle devient vite très sèche. Etant une grosse fégnasse, j’ai toujours manqué de patience pour me tartiner le corps entier d’un produit quelconque pour nourrir et hydrater la peau. J’aime bien les laits, car ils sont fluides et très faciles à étaler et à faire pénétrer et, si leur composition est bien pensée, ils contiennent tant des agents hydratants (comme l’aloé vera) que nourrissants (comme les huiles végétales). Bref, c’est un soin complet et facile à appliquer.
Mais voilà : trouver un lait qui réunit toutes ces caractéristiques, qui ne soit pas hors de prix et qui soit sain pour le corps et la planète, c’est un vrai défi. Quant à le fabriquer moi-même, pour l’instant, je dois admettre très humblement que mes tentatives de lait maison ne sont pas du tout concluantes.
C’est finalement en plein hiver, après pas mal de recherches et plusieurs tests, que j’ai trouvé mon Graal.
Le lait Terra Ipsum, qui possède la mention Slow Cosmétique, est fluide mais pas liquide, vraiment facile à étaler. Il se présente dans un flacon spray, ce qui permet de ne pas du tout en gaspiller. Son odeur, mélange de lavande et d’orange, est absolument délicieuse à mon goût. Il a une texture légèrement crémeuse mais légère très agréable et un très bon pouvoir de pénétration.
Il ne colle pas après application, ce que j’apprécie tout particulièrement car c’est souvent un reproche que je fais aux laits pour le corps et il laisse la peau douce, souple et bien hydratée.
Composition : Eau, hydrolat de jeunes pousses d’orge bio, jus d’aloe vera bio, huile de tournesol bio, esters gras et émulsionnants d’origine végétale, glycérine végétale, huile d’amande douce bio, squalane végétal d’olive, huile de grenade bio, extrait de myrtille, huile essentielle de lavandin bio, huile essentielle d’orange douce, vitamine E, acide stéarique, acide citrique, agents antimicrobiens acceptés en BIO.
On a donc des agents hydratants, l’aloe et la glycérine, mais aussi des agents nourrissants, les huiles végétales. Les huiles d’amande douce et de grenade sont vraiment restructurantes de l’épiderme, bref c’est à mon sens un lait à la composition parfaite tant pour mes problèmes estivaux que pour protéger la peau malmenée par le froid en hiver. La compo est sans tâche, saine, écologique et raisonnable.
Un autre point fort de ce lait pour le corps et pas des moindres, c’est l’un des meilleurs rapports quantité/prix du commerce slow : 18,90 € pour 210 ml.
Vous pouvez acheter ce produit ici sur la boutique de la Slow Cosmétique.
Le blush compact Lily Lolo
J’ai terminé il y a peu un blush crème qui m’a accompagnée longtemps dans mon maquillage, le baume tout rose lèvres et pommettes d’Akane. J’aimais beaucoup ce produit très simple d’utilisation, mais sa composition restait un peu décevante à mon goût, contenant du parfum, des huiles hydrogénées et estérifiées, rien de dramatique, mais on peut faire plus slow. Par ailleurs, sa tenue restait un peu limitée et si la grande quantité de produit dans le pot était un atout car il ne coûtait pas cher, mon blush que j’utilisais pourtant souvent a fini par rancir et je n’ai donc pas pu complètement l’utiliser.
Bref, puisqu’il me fallait racheter un blush, j’ai pensé qu’il était temps de tester autre chose.
N’utilisant plus de fond de teint, uniquement de la bb-crème, il me fallait un blush à l’effet naturel, relativement léger, mais je voulais quand même quelque chose qui ait un peu de tenue. Après quelques recherches sur le site de la Slow Cosmétique, j’ai arrêté mon choix sur la marque Lily Lolo, que je connaissais déjà pour sa base à paupières que j’aime beaucoup.
J’ai privilégié le blush compact car, étant non-voyante, je suis toujours un peu timorée avec la poudre libre, qui se dépose très facilement sur les vêtements ou à des endroits où on n’en veut pas et que je ne peux pas voir.
La composition elle aussi m’a orientée vers ce produit : Mica, huile de jojoba, huile d’argan, huile de grenade, vitamine E, huile de tournesol, huile de manuka, hyaluronate de sodium, extrait de panicaut maritime,
pigments minéraux variants selon la teinte.
Absolument rien à redire, une compo très slow et qui est aussi un vrai soin pour la peau.
Son prix, 14,30 € pour 4 grammes, est aussi tout à fait correct.
Il existe en plusieurs teintes pour convenir à tous les teints. Ayant la peau très claire, j’ai choisi le Tickled pink, une couleur entre le rose et le pêche clair avec un rendu satiné. Le résultat est très naturel, il donne du rosé aux joues, un véritable effet bonne mine et l’impression qu’on n’est même pas maquillé, juste de retour d’une balade au grand air !
Contrairement à ce que j’ai pu vous conseiller précédemment pour des blush crème, je vous conseille d’appliquer celui-ci au pinceau. Je pense qu’il n’est pas impossible de l’appliquer aux doigts mais il risque d’être plus difficile à travailler comme vous le souhaitez. A noter que j’ai eu l’occasion de tester le pinceau à blush de Lily Lolo et que je ne le conseille pas. C’est un pinceau biseauté et, pour appliquer le blush, je ne trouve pas qu’il soit très pratique, sauf si vous avez l’habitude de ce type d’accessoire. Je lui préfère un pinceau à blush classique, beaucoup de poils longs et rassemblés avec un sommet en demi-sphère. Ouais, en fait, c’est galère de décrire un pinceau avec des mots, mais on va dire que vous m’avez comprise. « Je vous ai compris ! » Hum, pardon, c’est sorti tout seul.
Bref, en résumé, je suis très très contente de ce blush, joli rendu, tenue correcte, compo excellente, application facile, ne me pose aucun problème de peau, prix très correct et existe en plusieurs teintes pour convenir à chacun !
Vous pouvez l’acheter par ici sur la boutique de la Slow Cosmétique.
Les bijoux Mayagami en origami
Si vous me lisez régulièrement, vous connaissez mon affection pour les bijoux de petits artisans créateurs locaux.
J’ai une affection particulière pour les boucles d’oreille, ainsi que pour les bijoux discrets, élégants et légers. J’ai donc eu un très gros coup de cœur en découvrant Mayagami, un immense merci à ma cousine qui m’a offert ces boucles d’oreille pour mon anniversaire !
Mayagami, c’est une marque de bijoux tout en couleur et en finesse confectionnés en origami. Vanessa, la créatrice, a eu un véritable coup de cœur en découvrant le papier Washi, signifiant littéralement papier japonais. Il s’agit d’un papier coloré extrêmement souple et résistant, utilisé au Japon pour confectionner de très nombreux objets utilitaires ou artistiques. L’envie de le combiner avec du métal ou des perles pour en faire des ornements est vite devenu une véritable passion.
Avec ce papier, plié et verni, agrémenté ou non d’ornements en d’autres matériaux, Vanessa confectionne toute sorte de boucles d’oreilles, bracelets, bagues et accessoires, très légers et donc agréables à porter, élégants, originaux et colorés, à un prix imbattable. Dans l’origami, le pliage du papier, il y a toute la culture subtile et noble du Japon, mais aussi toute la patience et l’amour qu’une créatrice peut insuffler à un objet qu’elle fait naître entre ses mains depuis de simples feuilles de papier.
J’aime ces bijoux raffinés, chargés d’histoire, qui sont un plaisir pour les yeux mais aussi pour le toucher, c’est si riche et envoûtant de découvrir sous les doigts les formes merveilleuses que l’on peut créer avec du papier et de petits plis.
Découvrez Mayagami sur son site web, ou encore sur sa boutique Etsy ou sur son compte Instagram @mayagamicreation rempli de jolies photos.
Futu.re et autres découvertes de Dmitry Glukhovsky
Quand est arrivé le reconfinement début novembre, alors que je venais à peine de lancer mon auto-entreprise, j’ai eu un petit coup de mou au moral et je me suis réfugiée dans la lecture. Mais que lire ? A tout hasard, j’ai regardé les promotions sur l’application Livres de mon téléphone. L’une d’elle était un roman intitulé Futu.re, d’un auteur russe qui m’était parfaitement inconnu, Dmitry Glukhovsky.
Résumé : L’humanité sait désormais stopper le processus de vieillissement et jouit ainsi d’une forme d’immortalité. L’Europe, devenue une gigapole hérissée de gratte-ciel où s’entasse l’ensemble de la population, fait figure d’utopie car la vie y est sacrée et la politique de contrôle démographique raisonnée grâce à la loi du Choix. Tout couple qui souhaite avoir un enfant doit déclarer la grossesse à l’État et désigner le parent qui devra accepter l’injection d’un accélérateur métabolique, lequel provoquera son décès à plus ou moins brève échéance. Une mort pour une vie, c’est le prix de l’État-providence européen.
Matricule 717 est un membre de la Phalange qui débusque les contrevenants. Un jour, un sénateur lui propose un travail en sous-main : éliminer un activiste du parti de la Vie, farouche opposant à la loi du Choix et au parti de l’Immortalité, qui menace de briser un statu quo séculaire.
Une dystopie, voilà qui n’était pas pour me déplaire, j’adore les dystopies, quand elles sont bien élaborées. Alors, j’ai acheté et j’ai lu.
L’immortalité, la surpopulation, le contrôle des naissances… Le thème est loin d’être nouveau et, en entreprenant un tel roman, l’auteur n’avait que deux possibilités : tomber dans la médiocrité ou se révéler un génie qui permettrait à son ouvrage de sortir du lot. Je ne vous ferai pas languir, pour moi Glukhovsky a clairement répondu à la deuxième option.
Si les thématiques abordées n’ont en elles-mêmes rien de nouveau, la manière de traiter le sujet ne peut pas laisser indifférent. Le personnage principal, d’abord, qui n’est pas un héros, sans non plus être un anti-héros, est un être rempli de contradictions, violent parce que c’est ainsi qu’il a été élevé, perdu, souvent agaçant, déconcertant, parfois insupportable… J’ai rarement croisé un tel personnage principal, qui pendant très longtemps subit plus qu’il n’agit, sans jamais en devenir ennuyeux pour autant. Au fil de la lecture, on brûle tant de savoir ce qui va advenir de lui que de connaître son passé. Les personnages qu’il sera amené à rencontrer, eux aussi, sont complexes et intéressants, sans manichéisme. Si l’univers est globalement sombre, il n’en rend que plus éclatants les instants lumineux. Tout est en demi-teinte, sans raccourcis maladroits, sans conclusion définitive.
De nombreuses questions philosophiques sont abordées dans ce roman, le sens de la vie, de la parentalité, la valeur de la vie, la perception de la mort, la religion, et chacune de ces réflexions est profonde et poussée, sans jamais que l’on ne nous donne de réponses toutes faites.
Petit détail supplémentaire : l’action se passe en France, une France du futur bien sûr, mais où l’on retrouve plein de petits éléments, mention spéciale à la cathédrale de Strasbourg qui m’a beaucoup plu, et je trouve particulièrement plaisant de voir notre pays à travers le regard d’un auteur d’une autre nationalité.
Vous l’aurez compris, Futu.re est pour moi un vrai coup de cœur littéraire et me réconcilie avec les dystopies dont je raffole dans le principe mais qui dernièrement, se sont souvent révélé pour moi décevantes.
Du coup, j’ai été prise d’une boulimie de lecture des autres ouvrages du même auteur. Je vous conseille tout particulièrement Texto, qui dans un tout autre style m’a presque autant séduite que Futu.re. Celui-là se passe dans le Moscou contemporain. Un jeune homme sans histoire, accusé à tort de dealer de la drogue suite à une odieuse mesquinerie d’un policier verreux, passe sept ans en prison. A son retour de la Zone, un malheureux concours de circonstances le conduit à tuer le policier qui l’a fait accuser. Il prend alors possession de son smartphone, dont il connaît le code de déverrouillage pour avoir vu son propriétaire le taper et, à travers lui, découvre toute sa vie et se prend peu à peu au jeu de faire croire que le mort vit toujours pour sauver sa peau… Ce livre sombre et torturé, également plein de suspense, nous fait découvrir avec effroi tout ce que nos téléphones disent de nous et contiennent de notre existence. Encore une fois, le personnage principal, tout en nuances, est complexe et passionnant. Entre fatalité qu’il subit, mauvais choix et tentatives de rattraper ses erreurs, il nous tient en haleine jusqu’au bout.
Mais dans un autre style, vous pouvez lire la trilogie de Métro 2033, 2034 et 2035. Ici aussi, un scénario catastrophe assez classique, une guerre nucléaire qui a rasé Moscou et l’a rendue inhabitable à cause des radiations. Les seuls survivants sont ceux qui ont pu se réfugier dans le métro. Cet immense réseau souterrain est ainsi devenu un petit monde, où chaque station est devenue une petite communauté à part entière, avec sa politique et ses règles. Entre les attaques de mutants et les conflits internes, la vie y est très précaire. Scénario de départ classique oui, mais comme toujours avec cet auteur, une façon de l’aborder très intéressante. Comme dans Texto d’ailleurs, on sent grandement l’amour de l’écrivain pour Moscou et son métro, qu’il nous transmets aisément. Au travers des aventures des différents personnages que l’on découvrira dans les trois livres et qui finiront par se croiser, l’auteur fait aussi une critique des différentes dérives politiques, religieuses et sociales de l’humanité.
Si dans l’ensemble les personnages m’ont paru moins fouillés, plus simplistes et le scénario un peu trop linéaire, c’est un très bon moment de lecture et un livre qu’on a du mal à lâcher jusqu’au bout.
On sent aussi une très claire évolution de l’auteur au fil des tomes, les enjeux psychologiques deviennent plus complexes, les descriptions plus sombres et plus crues. Si l’ensemble m’a paru moins original, quelques scènes incroyablement agencées me marqueront pour longtemps.
L’âge de faire, un journal engagé
Je termine avec un tout autre genre de lecture, une découverte récente que j’ai trouvée intéressante à partager.
L’âge de faire, c’est un journal mensuel proposant un regard alternatif, humain, citoyen et écologique sur l’actualité et notre mode de vie. Voici comment ils se définissent eux-mêmes :
L’âge de faire témoigne des expériences alternatives en matière de réappropriation de l’économie, de création de lien social, d’écologie et d’engagement
citoyen. Son credo : offrir à ses lecteurs des outils qui leur permettront de mettre en œuvre leurs idées.
Les sujets abordés sont très variés, mais toujours engagés : présentation de projets écologiques ou citoyens, décryptage de l’actualité et proposition de sources d’informations alternatives, découverte de lieux, d’entreprises ou de travaux proposant une approche plus respectueuse de la nature, de l’humain, réflexions politiques, environnementales, sanitaires, etc.
L’abonnement annuel ne coûte que 25 euros et vous pouvez recevoir le journal en format papier ou numérique accessible. Par ailleurs, quelques-uns des articles sont proposés en version audio sur le site.
Même si je ne suis pas en adéquation avec l’intégralité de leurs propos, je trouve ce mensuel vraiment intéressant et digne d’être connu car il représente une alternative indispensable à la presse classique qui n’a plus grand-chose à nous apporter.
Découvrez le site du journal en cliquant ici.
J’espère au travers de ce long article que vous avez fait de belles découvertes. A votre tour, n’hésitez pas à nous partager vos coups de cœur du moment en commentaire. Je vous souhaite une très belle année 2021, beaucoup de bonheur et de santé, de réussite dans vos projets et d’heureuses surprises.