Vous le savez, j’affectionne particulièrement en cosmétique les produits naturels bruts, non transformés. Par là, on entend des ingrédients purs, issus de la nature, auxquels on n’ajoute rien, on ne retire rien, que l’on ne modifie en aucune façon.
C’est notamment le cas des huiles végétales, lorsqu’elles sont vierges, issues de la première pression à froid et non filtrées. Additionnées ou non d’huiles essentielles, elles constituent des sérums particulièrement appréciés par notre épiderme et nos cheveux. Issues de la nature et du vivant, elles ont une véritable affinité avec notre peau. Par leur composition en acides gras, qui varie selon les huiles et les rend donc toutes uniques, elles apportent nutrition, élasticité, douceur, souplesse, cicatrisation, réparation à notre peau et favorisent le maintien de son hydratation. Elles contiennent aussi des insaponifiables, molécules qui subsistent après une réaction de saponification (huile + soude caustique), qui sont présents en petites quantités mais ont de formidables propriétés pour la peau ; il s’agit notamment des vitamines A, B, C, D, E et K, mais aussi des polyphénols, phytostérols ou encore squalènes. Ces molécules sont pour certaines antioxydantes (préviennent le vieillissement cutané), mais aussi cicatrisantes ou encore anti-inflammatoires.
En savoir plus sur la composition des huiles végétales sur cet article de la Compagnie des sens ou celui-ci de Sauvons notre Peau.
Bref, vous l’aurez compris, ces fabuleux trésors de la nature que sont les huiles végétales constituent l’essentiel de ma cosmétique personnelle : soin du corps et du visage, soin des cheveux, démaquillage, etc. Mais encore faut-il, quand on a choisi de vivre slow, trouver des huiles végétales produites dans le respect de l’environnement, des cultivateurs et de leur économie, à un prix raisonnable, et locales lorsque c’est possible.
Toutes ces valeurs, je les ai trouvées chez My Mira, une jolie marque française qui nous propose des huiles végétales et essentielles de grande qualité, qui nous viennent exclusivement de France et de Madagascar, ainsi que quelques sérums (mélanges d’huiles végétales et essentielles pour des soins spécifiques). Il fallait donc absolument que je vous en parle.
La marque a eu l’extrême gentillesse de me proposer de tester trois de ses produits, dont je vous parlerai bien sûr de mon point de vue parfaitement subjectif, et Andy, l’un des fondateurs, m’a fait le plaisir de répondre à quelques-unes de mes questions ce qui va me permettre de vous en raconter un peu plus sur eux.
Mira, ses valeurs, son histoire
My Mira, c’est l’histoire de trois amis, dont Andy, qui a la moitié de sa famille à Madagascar, est profondément attaché à ce pays et donc connaît très bien toutes les richesses encore secrètes qu’il recèle ; trois amis, qui aiment la nature, qui ont un fort désir de proposer des cosmétiques naturels, bruts et purs, généreux pour votre peau, qui valorisent le territoire d’où ils sont issus. Mira, ce sont des huiles végétales et essentielles pures, sélectionnées avec soin pour leur qualité, leur production respectueuse de l’environnement et ayant un impact positif sur le développement local. La marque accorde beaucoup d’importance à l’aspect humain, le contact avec les producteurs, la communication avec les clients et la transparence de leurs produits (vous pourrez lire sur chaque fiche produit l’endroit d’où il vient et très facilement leur poser toutes vos questions).
Cette transparence est très importante pour eux jusque dans le choix de leurs fournisseurs : si une exploitation refuse les visites, par exemple, ce sera rédhibitoire pour les fondateurs de Mira qui mettent un point d’honneur à visiter les exploitations et distilleries pour vérifier que tout est conforme à leur éthique, et pas seulement sur le papier.
Les contenants aussi sont écoresponsables : des flacons en verre fabriqués en Europe et des pipettes en bambou… Non Flo, attends que ce soit le paragraphe sur ton avis pour t’extasier sur les pipettes, s’il te plaît.
Enfin, la marque propose des prix justes, qui respectent le travail des producteurs mais aussi votre portefeuille sans vous prendre pour des pigeons. Et croyez-moi, dans le secteur, bio et slow ou pas, ce n’est pas le cas de tout le monde.
Les huiles produites en France
Découvrir des huiles végétales françaises, c’est toujours merveilleux. On est tellement habitués aux huiles exotiques que l’on en oublie que, tout près de chez nous, poussent des plantes aux vertus fabuleuses. C’est aussi valoriser notre terroir et notre économie que d’acheter des huiles françaises.
En France, Mira favorise les huiles végétales biologiques et visite systématiquement les exploitations pour trouver les producteurs dont l’éthique est la plus conforme possible à la leur. Ils mettent un point d’honneur, notamment, à s’assurer que les végétaux utilisés pour produire les huiles sont exclusivement issus des champs du producteur.
Dans leur e-boutique, on trouve ainsi des huiles végétales françaises de chanvre, mirabelle, cameline et cerise.
La cameline pousse dans des champs de lentille et sert de tutrice aux pousses de lentille. C’est un très bel exemple d’une agriculture biologique intelligente où deux plantes très utiles, l’une en alimentation l’autre en cosmétique, se soutiennent mutuellement.
Les huiles produites à Madagascar
Madagascar est un pays fabuleux, où la nature est variée, riche et généreuse, gorgée de soleil. C’est pourtant un pays en détresse économique, malgré une exploitation intensive des forêts pour leur bois, qui se retrouvent en proie à la déforestation.
Ce qui est frappant, notamment, c’est de constater que les Malgaches eux-mêmes n’ont souvent pas du tout conscience de la richesse de leur terroir et du potentiel économique qu’il recèle. Il apparaît que les habitants d’une région n’ont souvent aucune connaissance du fait qu’il existe un peu plus loin dans le pays des végétaux aux ressources et à la qualité incroyables.
Il n’est pas rare non plus que les Malgaches n’aient même pas conscience de la richesse de la flore de leur propre région et du fait qu’ils pourraient en tirer bien plus en l’exploitant pour la presse ou la distillation qu’en l’utilisant simplement pour son bois. Andy me disait, par exemple, que nombreux étaient ceux qui ne soupçonnaient pas du tout qu’avec les feuilles de ce petit arbre, au fond de leur jardin, appelé saro ou mandravasarotra en Malgache, on pouvait distiller une huile essentielle aux propriétés anti-infectieuse, antivirale, antibactérienne et immunostimulante très puissantes.
Tel est donc l’enjeu de Mira à Madagascar, au-delà de l’amour des fondateurs pour ce pays : développer l’économie locale, créer des emplois, protéger l’écosystème et faire découvrir aux Malgaches eux-mêmes et aux clients d’Europe la qualité des huiles végétales et essentielles que l’on peut trouver là-bas. Les huiles végétales de baobab, moringa ou jojoba, entre autres, issue de la production Malgache, ont une qualité et une efficacité sur la peau rarement égalées qui en font des soins d’exception.
L’objectif, c’est que chaque production ait au maximum des impacts positifs multiples pour Madagascar et ses habitants.
Le baobab, par exemple, pousse dans une région fortement touchée par la déforestation. Or, on constate que les cultivateurs peuvent tirer davantage de revenus en pressant les graines des fruits pour en faire de l’huile végétale (ce qui ne nécessite pas de couper les arbres), qu’ils n’en retirent avec la coupe. Encourager la production d’huile de baobab a donc comme double impact positif de développer l’économie locale et de limiter la déforestation.
Un autre exemple : le saro est un petit arbre menacé. Là aussi, valoriser son huile essentielle, produite à partir des feuilles, contribue à la sauvegarde de l’espèce tout en favorisant le développement économique.
Il faut aussi savoir que les changements climatiques impactent beaucoup Madagascar mais que le jojoba, par exemple, s’en accommode très bien et y pousse allègrement. Développer la production d’huile de jojoba aurait donc un impact économique extrêmement positif. Et vous savez déjà si vous me lisez régulièrement à quel point je recommande l’huile de jojoba dans de nombreuses situation, pour la peau et pour les cheveux.
En ce qui concerne la sélection des producteurs à Madagascar, la démarche est un peu différente qu’en France pour Mira. En effet, aucune certification bio n’est possible pour les petits producteurs dans ce pays, c’est extrêmement coûteux et absolument pas abordable pour eux. Cependant, certains connaissent déjà mon avis sur ce sujet : le biologique à tout prix n’a que peu de sens, il est hélas trop souvent devenu un argument marketing et ne prouve plus grand-chose. Il vaut mieux se renseigner sur l’éthique des producteurs, si c’est bio, tant mieux, mais ce n’est pas une garantie absolue.
Mira, pour compenser l’absence d’un label biologique, se base d’une part beaucoup sur l’analyse des laboratoires en aval pour contrôler la qualité des huiles, d’autre part accorde beaucoup d’importance à passer du temps avec les récoltants, à visiter les plantations. Ils s’assurent que les huiles proviennent exclusivement de chez les producteurs, contrôlent toute trace éventuelle de pesticide et de façon générale font un audit beaucoup plus poussé pour pouvoir s’assurer de proposer à leurs clients des huiles d’au moins aussi bonne qualité que celles produites en France.
Mon avis
Je vais essayer de ne pas en écrire trois tonnes, car je vois déjà cet article s’allonger de façon inquiétante, et le simple fait d’écrire cette phrase le rallonge encore inutilement, je sais, je sais. C’est juste pour vous agacer. ET toc !
Dès le départ, la démarche de venir s’adresser à un petit blog comme le mien m’a plu, au-delà de tout narcissisme (si si je sais que vous y avez pensé !) : cela dénote, me semble-t-il, d’un intérêt accordé davantage aux valeurs partagées qu’à la quantité de lecteurs et donc de clients potentiels. Croyez-en mes quatre ans de blogging, c’est d’une rareté qui frôle l’exception.
Je ne reviendrai pas, puisqu’on en parle, sur les valeurs et l’éthique de la marque, que je vous ai déjà développées en détails et qui m’ont profondément séduite parce que je m’y retrouve totalement. Dois-je vous avouer que depuis que j’ai discuté avec Andy, j’ai une envie pressante, certainement accrue par le confinement, d’aller visiter Madagascar et de découvrir sa nature, ses habitants et sa culture ?
Au-delà donc des valeurs de la marque, j’aime beaucoup leur façon de communiquer sur leurs produits, notamment les fiches très détaillées qui vous décrivent très précisément ce que contient chaque huile végétale et en quoi ça la rend particulièrement intéressante, ainsi que d’où elle vient. C’est le genre de chose que j’apprécie particulièrement quand j’achète ce type de produits.
J’aime aussi les petits noms donnés à certaines huiles ou sérums, qui témoignent du côté enthousiaste et déjanté des créateurs, dans lequel je me retrouve totalement : « l’huile qui murmurait à l’oreille des cheveux » ou encore « chanvre à coucher » m’ont fait rire bêtement devant mon écran et rire bêtement est l’une de mes activités favorites.
J’aime beaucoup les flacons pipette, avec ces pipettes en bambou que je trouve si jolies et agréables à tripoter ! Oui, j’adore le bois et en voir sur ce type d’objet me fascine. Au-delà de l’aspect écologique, je trouve que ça donne une grande classe aux flacons. A noter que j’étais un peu sceptique au départ sur l’utilisation de pipettes pour doser des huiles, mais que je m’y suis finalement habituée et que je me suis mise à trouver ça top : si vous voulez très peu d’huile, pour un soin visage par exemple, vous pouvez juste utiliser le bout de la pipette en passant vos doigts dessus pour en prélever comme avec un petit pinceau ; si vous en avez besoin de davantage, pour un soin corps par exemple, à ce moment-là, vous pouvez utiliser la pipette de façon plus conventionnelle, en la remplissant plus ou moins selon les besoins.
A présent, voici quelques mots sur les trois soins que j’ai testés. Ne perdez pas de vue qu’il s’agit d’un avis très subjectif, que chaque peau et chaque type de cheveux a ses affinités propres, que l’on a parfois même du mal à identifier avant d’avoir essayé une huile. Ce qui ressort surtout, globalement, de mes tests, c’est que ces huiles végétales, par leur odeur, leur toucher, sont de grande qualité et nous invitent vraiment à un voyage sur les terres d’où elles sont issues. J’ai testé les deux huiles pures et le sérum que l’on m’a confiés sur tout l’été, sur de longues périodes et avec assiduité (vous savez qu’en temps normal ça n’est pas ma qualité première) et sans mélanger les soins pour tenter de me faire une idée la plus précise possible sur leurs effets sur ma peau et mes cheveux. Ce dont je suis certaine après cette période, c’est du fait qu’elles ont toutes une efficacité et des propriétés réelles pour la peau et les cheveux, même si certaines se sont avérées encore plus en osmose que d’autres avec mon corps.
L’été était une période idéale pour mes tests ; subissant tour à tour les assauts du sel, du soleil ou encore du chlore des piscines, ma peau déjà fragile en temps normal souffre beaucoup en été, jusqu’à laisser apparaître des plaques de sécheresse et parfois des dartres. Ne parlons pas des cheveux, dans ce genre de conditions.
Le chanvre des sirènes
Derrière ce nom de rêve se cache une huile de chanvre additionnée d’huile essentielle de géranium, un excellent sérum purifiant et anti-âge. J’adore l’odeur du géranium, je ne vous pondrai donc pas une dissertation pour vous expliquer que j’ai totalement kiffé son odeur (non mais oh, moi aussi j’ai le droit de dire kiffer.).
Je l’ai utilisé pendant un mois, en application quotidienne tous les matins, comme un sérum visage. J’ai mis un peu de temps à trouver le dosage idéal de cette huile, en effet, davantage encore que d’autres, il n’y en a besoin que de très peu pour nourrir tout le visage. Si elle met, me semble-t-il, plus de temps que d’autres huiles à bien pénétrer la peau, elle la laisse ensuite admirablement douce et sans film gras.
A long terme, j’ai été vraiment bluffée par la douceur, l’élasticité et la fermeté qu’elle conférait à ma peau, sans parler de son absence quasi-totale d’irrégularités et d’impuretés. Même deux semaines après avoir cessé de l’utiliser, ma peau avait vraiment conservé cette qualité rarement atteinte. C’est donc pour moi un 20/20 pour cette huile qui à elle seule a constitué un soin complet et quotidien.
Prix du sérum chanvre des sirènes : €9,90 le flacon de 50 ml
L’huile végétale pure d’avocat
Andy m’a expliqué que leur huile d’avocat est issue d’avocatiers sauvages et non de grandes plantations. Comme la plupart des plantes sauvages, qui doivent aller chercher plus profond dans la terre ce dont elles ont besoin pour grandir qu’une plante que l’on arrose et traite régulièrement, ces avocatiers produisent des fruits et donc une huile végétale d’une plus grande qualité.
Cela se sent même à l’odeur, riche et concentrée. L’odeur de l’huile d’avocat est un peu particulière, quelque chose d’à la fois vert et un peu gras, mais rassurez-vous si vous ne l’aimez pas, comme toutes les huiles végétales, elle ne reste pas sur la peau.
Cette huile a été ma véritable révélation de la sélection. C’est une huile plutôt connue pourtant, souvent recommandée (même par moi hihi), notamment pour les peaux sèches et les cheveux secs, mais il se trouve que je ne l’avais jamais testée. Je m’en suis servie, presque quotidiennement, comme soin du corps, après la douche sur peau légèrement humide. Et là… Disparition totale et entière de mes petites plaques rugueuses, de mes zones de sécheresse et de mes dartres naissantes. Une peau souple, douce et hydratée tout l’été. D’ailleurs, je n’en ai plus, et j’ai de nouveau la peau pourrie. Pot-pourri… c’est drôle, non ? … Non, d’accord.
Deuxième utilisation : pour nourrir les pointes de mes cheveux. Ce n’est pas un geste qui m’est habituel dans ma routine beauté, mais en été, il devient nécessaire. Je l’applique en très petite quantité sur cheveux légèrement humides. Ce que j’ai adoré, c’est qu’elle n’alourdit pas du tout les cheveux. Elle les nourrit vraiment, les rend plus solides et leur donne même un petit chouya de volume (ce sont mes cheveux, on ne peut pas non plus attendre de miracles), tout en conservant leur légèreté.
Bref, ce fut, sans conteste, ma chouchou de la sélection.
Prix de l’huile pure d’avocat : €8,90 le flacon de 50 ml
L’huile végétale pure de moringa
Produite au cœur de paysages incroyables au sol de terre rouge si caractéristique, l’huile de moringa, que Mira appelle le Seigneur des huiles végétales, est une puissante alliée anti-âge qui convient à tous les types de peau.
Elle a une odeur assez surprenante qui, allez savoir pourquoi, m’évoque celle du tabac, la feuille de tabac fraîche, odeur que personnellement, je trouve plutôt sympa mais qui m’a contrainte à interdire formellement à monsieur Flo de m’appeler son petit cigare. C’est une huile sèche, agréable sous les doigts, qui pénètre très bien la peau.
Je l’ai utilisée presque quotidiennement sur visage et corps et je ne peux qu’attester de son effet restructurant et tenseur pour la peau, qu’elle a elle aussi bien bichonnée en cette période torturante pour mon épiderme qu’est l’été.
Ma petite chouchoute personnelle reste l’avocat comme vous l’aurez compris, je pense que pour une raison que j’ignore, elle correspond précisément à ma peau et à ses besoins, mais à en juger par les nombreux retours que j’ai pu lire, sur le site de My Mira ou ailleurs sur le net, cette huile noble et précieuse est une véritable star des soins anti-âge et je ne peux que vous la recommander chaudement. Non, je ne fais pas une blague entre chaudement et Madagascar, arrêtez de me prêter d’aussi viles intentions je vous prie.
Prix de l’huile de moringa : €11,90 le flacon de 50 ml
Où trouver Mira ?
Vous pouvez retrouver tous les jolis produits My Mira sur leur site internet.
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Vous avez testé ? Vous avez envie de tester ? Racontez-nous tout en commentaire !
2 commentaires
Flo, j’ai une petite question. Tu mentionnes avoir utilisé les 3 produits quasi quotidiennement. Cela signifie-t-il que sur ton visage tu as appliqué à la fois l’huile d’avocat, le chanvre des sirènes et l’huile végétale de Moringa ? Ai-je mal compris l’utilisation que tu as faite de chacun des produits testés? Ca donne envie, mais je m’interroge sur l’utilisation exacte des produits et leur effet qui pourrait être le résultat de la combinaison de ces 3 produits.
Coucou !
Alors non. Je n’ai pas testé les trois en même temps sur les mêmes zones. J’ai surtout testé le chanvre des sirènes sur mon visage, l’avocat sur le corps et les cheveux, et le moringa sur le corps mais pas dans la même période. J’ai essayé de m’arranger pour tester chaque produit de façon prolongée et pas en même temps, sauf dans le cas où je testais l’un sur le corps et l’autre sur le visage par exemple.
Mais du coup c’est vrai que j’ai moins testé, par exemple, le moringa sur le visage puisque j’ai beaucoup testé le chanvre. Donc globalement, même s’il n’y a aucune interaction à risquer si jamais on combine ces différentes huiles, je conseille si on veut vraiment se rendre compte de son effet d’en utiliser une, par exemple, sur deux semaines sans utiliser autre chose sur la même zone en même temps.
Mais après, on peut très bien, par exemple, alterner sur le visage un jour chanvre des sirènes, un jour moringa, ou sur le corps, un jour moringa, un jour avocat. Ca évitera à la peau de trop s’habituer à une huile et ça permettra d’apporter des nutriments différents à la peau.
Tu peux même, c’est un peu ce que je fais sur le visage, utiliser une huile le matin et une autre le soir, soit en démaquillant, soit en soin de nuit.
Voilà, j’espère que ça répond, même très en retard, à peu près à ta question !